Les prix du fumier augmenteront encore début 2024. En raison de la forte pression de l'offre, les gens attendent souvent avec impatience le début de la saison d'épandage à la mi-février.
Ce n’est plus une nouveauté que les prix des engrais atteignent des sommets. Certains acteurs du marché sont néanmoins gênés par le fait que les médias nationaux indiquent des prix attendus à long terme de 40 à 50 euros par mètre cube, alors que c'est loin d'être le cas. L’idée est que cela conduira inutilement à créer davantage d’ambiance.
Clients réguliers uniquement
La réalité aujourd'hui est que les cotisations DCA pour la collecte du lisier de bétail dans toutes les zones démarrent à partir de 28 € par mètre cube et s'élèvent parfois jusqu'à 30 €. Il existe également des intermédiaires qui exigent des contributions de collecte supérieures à cette limite, tandis que d'autres tentent de la maintenir plus modérée. Les prix du lisier de porc sont généralement égaux ou supérieurs à 30 € par mètre cube. Dans quelques cas, les intermédiaires facturent moins. Dans de nombreux endroits, la capacité de stockage est pleine. La conséquence est que les intermédiaires ne servent que leurs clients réguliers. Les acheteurs de prix sont parfois déçus.
L'espoir repose sur la saison des sorties
Avec le début de la nouvelle année, la pression sur l'offre de l'élevage laitier s'est quelque peu atténuée. De nombreux éleveurs souhaitaient retirer le fumier avant la nouvelle année pour des raisons comptables. Cependant, dans de nombreuses exploitations, les fosses à fumier sont encore pleines et le calendrier compte à rebours, pour ainsi dire, vers le début de la saison d'épandage, avec l'idée de pouvoir l'évacuer à des tarifs plus avantageux. Ce n’est pas encore une indication. Pour l’instant, des prix légèrement plus élevés sont à prévoir.
Clause de Non-responsabilité
Reste à savoir dans quelle mesure les cotisations de collecte vont diminuer à partir de la mi-février. Les initiés utilisent déjà un avertissement pour ne pas trop en attendre. Sur les sols sableux élevés, les volumes nécessaires peuvent probablement être déchargés dès le départ - si le temps le permet. La situation est plus complexe sur les sols argileux humides. Là-bas, les betteraves et les pommes de terre sont parfois encore en terre, ou des parcelles ont été détruites lors de la récolte. En outre, on estime que moins de blé d’hiver a été semé en raison des conditions humides. En raison de la nouvelle réduction de la dérogation en 2024, la surface totale de dépôt du fumier va encore diminuer, mais un printemps précoce et sec peut encore alléger une partie de la pression.