Les dégâts causés par la faune sauvage augmentent et le soutien à la lutte contre les dégâts causés par la faune diminue. Le Conseil social consultatif sur les dommages causés à la faune (Marf) a déjà conclu à cela en 2018. Il fallait donc changer quelque chose. Après des recherches approfondies, il a été décidé que l'indemnisation des dommages causés à la faune serait élargie aux facteurs environnementaux.
En 12, BIJ2020, l'organisme de mise en œuvre de la Consultation Interprovinciale (Ipo), a mandaté CLM Recherche et Conseil pour étudier l'adaptation du système actuel d'indemnisation des dommages causés par la faune. L’objectif était de créer un système plus juste et plus facile à comprendre, avec moins de charge administrative, tant pour l’utilisateur des terres que pour BIJ12.
Introduction progressive
CLM propose de prendre en compte trois facteurs environnementaux pour déterminer l'indemnisation des dommages. Ces facteurs dits environnementaux sont : l'équilibre de la culture, les possibilités de prévention et de lutte contre les dommages et le statut d'une espèce animale. Au début de cette année, BIJ12 a rédigé un plan d'action pour la mise en œuvre de chaque facteur environnemental. Les nouveaux facteurs environnementaux se déploient par étapes et en commençant par le bilan des cultures. Une culture à haut rendement justifie des mesures préventives plus coûteuses et cela sera pris en compte dans l'indemnisation des dommages.
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