La comparaison entre le prochain cabinet Schoof et le cabinet Balkenende I de 2002 a été faite à plusieurs reprises. Même alors, une coalition gouvernementale atypique s’est formée et les aspirants ministres ont parfois trébuché avant même d’avoir commencé. Un candidat a dû se retirer cette semaine.
Il y a beaucoup à faire pour les partis participants et, en même temps, c'est comme marcher sur des œufs, car l'ensemble de l'opposition, ainsi que de nombreux autres acteurs du cirque de La Haye - y compris la presse - pensent que cela ne fonctionnera pas, ou du moins au moins ne pas avoir une longue vie est protégé. Et sinon, ils sont heureux de contribuer à son échec.
Les fonctionnaires veulent participer au gouvernement
Les fonctionnaires qui pensaient ne plus pouvoir faire face à tous ces oiseaux étranges venus de l'extérieur n'étaient pas aussi nombreux en 2002 qu'aujourd'hui. C'est toute une différence. On riait davantage des nouveaux arrivants inexpérimentés, qui préféraient parfois leur propre voiture (beaucoup plus chère) à la voiture officielle. Les fonctionnaires étaient aussi beaucoup plus au service du pouvoir à l’époque. Aujourd’hui, ils ont plus souvent tendance à vouloir participer au gouvernement et, semble-t-il, ils estiment aussi qu’ils en ont le droit.
Lettre de Gaza
Un exemple frappant en est la récente « lettre officielle » concernant Gaza. Un grand groupe de fonctionnaires ont indiqué qu'ils avaient de grandes difficultés avec la politique de Rutte IV sur la guerre à Gaza, comme ils l'ont dit, et ont préconisé une politique différente. Le secrétaire d'État à l'Intérieur leur a également prêté une oreille attentive. À partir des documents demandés en ce qui concerne cette lettre, il apparaît qu'il s'agissait principalement d'un groupe de fonctionnaires des ministères de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire et des Affaires économiques. On ne sait pas pourquoi elle et pourquoi là.
Le roi explique
La réponse de notre roi à ce type d’émotions était frappante et simple. "Nous avons un système de fonction publique unique. Le fait qu'un fonctionnaire soit loyal envers celui qui est le chef politique est un système fantastique que je soutiens également beaucoup, mais chacun est libre de le faire, si cela ne convient pas à sa conscience, chercher un autre emploi", a-t-il déclaré lors d'une visite de travail aux États-Unis.
Les cartes semblent avoir été rebattues pour le ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire. Le député frison Femke Wiersma (BBB) est candidat à l'ancien ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire. L'amstellodamois Jean Rummenie (également BBB), qui a été conseiller agricole pendant la moitié de sa vie, a été nommé secrétaire d'État. Il n’y aura plus de ministre de l’azote. Wiersma inclura probablement ce fichier. La qualité de l'eau sera entre les mains de Barry Madlener (PVV) en tant que ministre de l'I&W.
Surprise, ce n'était pas le cas
La semaine dernière, il semblait passionnant de voir qui le BBB proposerait comme ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire. La nomination de Wiersma a été une surprise pour beaucoup, car en tant que représentante et directrice de l'introduction en bourse, elle dispose déjà d'un solide portefeuille et il reste encore beaucoup de travail à faire. De plus, des candidats plus qualifiés semblaient disponibles. Finalement, une majorité des députés du BBB ont voté en faveur de la nomination de Wiersma, a-t-on appris. Rétrospectivement, le choix semble avoir été fait pour elle depuis longtemps.
Courte consultation
Avec la mission que s'est fixée le BBB, il y a largement assez de travail pour les nouveaux ministres de la LNV. Wiersma peut en quelque sorte commencer immédiatement à travailler sur le dernier projet de son prédécesseur Piet Adema. Fort de ses derniers pouvoirs, il s'emploie à faire adopter rapidement un projet qui réduirait encore davantage les droits sur le phosphate et accroîtrait encore la pression sur le marché du fumier. A cause de sa hâte la consultation internet obligatoire (la Convention d'Arhus exige une notification préalable des mesures environnementales envisagées) mais brièvement abrégée. Selon lui, parce qu'il reste trop peu de temps pour achever la nouvelle législation d'ici le 1er janvier 2025. Les agriculteurs peuvent répondre jusqu'à lundi.
D'un chemin bien tracé
Ce n’est qu’un élément du dossier dérogatoire que le BBB souhaite modifier. Les possibilités semblent exister pour cela. Le commissaire européen Sinkevicius l'a également récemment indiqué à Caroline van der Plas, en visite à Bruxelles. Une question intéressante est de savoir qui veut dire au ministre comment progresse le chemin vers l’ajustement ? Ces dernières années, la coopération intensive entre les cabinets Rutte III et IV et les hommes politiques européens a abouti à une trajectoire dont l’histoire est devenue très enracinée. Du nitrate, l’azote est soudain devenu le mot clé qui a soudainement rendu tout possible, voire impossible.
Écurie de recherche bien connue
Aussi Christianne van der Wal un doublé Cette semaine, le RIVM a tenté d'apporter un dernier soutien à la politique existante. Selon eux, davantage de mesures sont nécessaires pour protéger la nature (et limiter l’agriculture). Pour le support, référence est faite à : un rapport de Wageningen ER à partir de 2023 avec à peu près la même signification. Ce sont essentiellement des éléments issus de la même équipe de recherche, basés sur les mêmes modèles de réalité, avec leurs incertitudes dans les calculs et les hypothèses. Mais peut-être n’aurait-on pas pu s’attendre à ce qu’ils produisent une autre étude (auto)critique.
Nouveau départ allemand ?
Les Pays-Bas ne sont pas le seul pays de l’UE où les intérêts agricoles et ruraux poussent fortement en faveur d’une voie différente. En Allemagne, par exemple, depuis les élections européennes de la semaine dernière, il y a eu une pression en faveur d'une nouvelle politique au sein du ministère de l'Agriculture. Il ne s'agit pas seulement ici de protéger l'environnement, mais aussi de protéger la situation économique des agriculteurs.
Coalition TV
Les auditions des ministres candidats au nouveau cabinet Schoof sont attendues la semaine prochaine - du moins si tous les candidats ont été acceptés à temps par les membres de la coalition. Ça promet télé intéressante qui sera faite par la Chambre des Représentants. Il n’est pas dit que tout le monde en sortira indemne. Ce n’est qu’alors que le cabinet pourra être envoyé au roi pour être installé.