La loi sur la restauration de la nature ne semblait plus bénéficier d'un soutien suffisant en Europe, mais suite à un soudain revirement de la part de l'Autriche, elle a désormais été adoptée. Cependant, par rapport à la proposition initiale, les exigences imposées aux États membres de l'UE ont été considérablement assouplies, avec une obligation d'efforts au lieu d'une interdiction de la détérioration et un frein d'urgence si la production alimentaire est menacée.
Une majorité des ministres de l’Environnement des 27 États membres de l’UE ont voté aujourd’hui en faveur de la loi sur la restauration de la nature. L'Autriche souhaitait à l'origine s'abstenir lors du vote, mais a maintenant voté pour. Les Pays-Bas ont voté contre, comme prévu, et ont suivi une motion parlementaire. D’ailleurs, un nuage noir plane encore sur la loi sur la restauration de la nature. Selon le NOS, le chancelier autrichien Karl Nehammer veut contester le oui du ministre autrichien de l'Environnement car, selon lui, ce vote n'est pas au nom de l'Autriche et est inconstitutionnel.
Le règlement européen doit introduire des mesures de restauration pour au moins 2030 % de toutes les zones terrestres et maritimes de l’UE d’ici 20, avec une priorité accordée aux zones Natura 2000. D’ici 2050, les États membres doivent avoir restauré 90 % de tous les écosystèmes endommagés. Il ne faut pas laisser les zones se détériorer à nouveau.
Les États membres doivent adopter des plans nationaux de relance décrivant la manière dont ils entendent atteindre ces objectifs. La loi sur la restauration de la nature a été édulcorée par rapport à la proposition initiale du commissaire européen Frans Timmermans. L'interdiction de détérioration est ainsi devenue une obligation de moyens. Le Parlement européen a également mis en place en février un frein d'urgence grâce auquel les objectifs peuvent être suspendus si la sécurité alimentaire est menacée.
Problèmes de LTO
LTO s'inquiète de "si une obligation d'effort reste juridiquement valable et ne peut pas être transformée en une obligation de résultat". "En conséquence, les conséquences et les limites de cette loi pour les Pays-Bas et pour l'agriculture néerlandaise ne deviendront claires dans la pratique que plus tard, lorsque les obligations auxquelles les Pays-Bas sont désormais soumis conduiront à une nouvelle fermeture de toutes sortes d'activités sociales dans aux Pays-Bas", répond le groupe d'intérêt.
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