Les investisseurs, moteur du marché foncier américain

Par rapport au mois dernier, le sentiment de l'indice a chuté de 3 points à 105 points. L'ambiance est plus négative à court terme qu'à long terme, selon le sondage. Le groupe de loin le plus important d'agriculteurs, soit 33 %, citent la hausse des coûts de production comme leur principale préoccupation. Un quart d'entre eux considèrent que la baisse des prix de vente des céréales et du bétail constitue le plus grand risque et un peu moins de participants, soit 23%, estiment que des taux d'intérêt plus élevés pourraient poser des problèmes.

Bien que les agriculteurs interrogés dans l'enquête de l'Université Purdue et du CME Group soient plus négatifs à l'égard du court terme que du long terme, l'évolution du marché foncier est évaluée différemment. L'évolution attendue de la valeur à court terme des terres agricoles reste inchangée par rapport au mois dernier. Les participants sont un peu moins sûrs de savoir si la valeur des terrains continuera à augmenter dans cinq ans. Parmi ceux qui s'attendent à une nouvelle hausse des prix des terres aux États-Unis, la majorité (57 %) indique que cela est principalement dû à la demande de terres émanant d'investisseurs non agricoles. Une autre raison importante de la hausse des prix des terrains est l’inflation.