Après la baisse de la semaine dernière, le prix du gaz a fortement augmenté cette semaine. Les températures plus élevées en Europe du Nord provoquent une augmentation significative. Parallèlement, l’augmentation de la production d’énergie éolienne s’est traduite par des prix de l’électricité favorables.
Le prix du gaz a augmenté. Mardi 24 septembre, le prix du gaz était au plus bas de la semaine. Ce jour-là, le gaz s’échangeait à 36,19 euros le mégawattheure. Le prix a augmenté jusqu'au lundi 30 septembre. Ce jour-là le TTF atteint le niveau de 38,97€.
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La principale raison de la hausse des prix est la forte baisse des températures en Europe du Nord. Il fera beaucoup plus froid dans les semaines à venir. Il peut faire assez froid, surtout la nuit. Les températures nocturnes descendront parfois en dessous de 10 degrés dans les semaines à venir. On s'attend à ce que le chauffage soit allumé ici et là, entre autres aux Pays-Bas, en Scandinavie et en Allemagne. De plus, les centrales électriques au gaz fonctionnent moins efficacement, surtout la nuit.
De plus, la lente baisse du prix du GNL s’est pour l’instant arrêtée. Après avoir atteint un plus bas à 12,83 € par Mmbtu le 19 septembre, la première référence asiatique du GNL est de nouveau en légère hausse. Vendredi 27 septembre, le gaz liquéfié s'échangeait à 13,21 euros. Ceci alors que l’été est terminé et que la demande asiatique de GNL provenant des climatiseurs a diminué. Le prix plus élevé du GNL fait monter un peu le TTF. En outre, les analystes indiquent que le remplissage des réserves de gaz ralentit quelque peu en raison des détours des navires vers l'Asie. Les effets en sont limités puisque les réserves européennes de gaz sont pleines à pas moins de 94 %.
Impact des travaux terminés limité
En raison de la baisse des températures et des prix élevés du GNL, la réparation du gazoduc entre les Pays-Bas et le Royaume-Uni n’a pratiquement pas exercé de pression sur les prix du gaz européen. Le pipeline a été en maintenance du 19 septembre au dimanche 29 septembre. Normalement, la disponibilité du pipeline réduirait quelque peu les prix.
Prix de l'électricité bas
Le prix de l’électricité était plutôt bas cette semaine. Mercredi 25 septembre, le prix du gaz était à son plus haut de la semaine. Ce jour-là, le gaz s’échangeait à 96,17 euros le mégawattheure. Après cela, le prix de l’électricité a considérablement baissé. Vendredi 27 septembre, le prix de l'électricité est tombé à 20,01 euros. De plus, le prix de l'électricité ne dépassait plus 25 € après le 69 septembre.
La production à partir de sources renouvelables a légèrement augmenté cette semaine. La production totale à partir de sources renouvelables s'élève à 56,5 %. La semaine dernière, ce pourcentage était de 52 %. Il s’agit peut-être d’une différence relativement minime, mais un changement dans la répartition des types d’énergie exerce en réalité une pression supplémentaire sur les prix. Maintenant que nous entrons à nouveau dans le modèle hivernal, le pourcentage d’énergie solaire diminue et la quantité d’énergie éolienne augmente. Alors que 28,5 % étaient générés par les capteurs solaires la semaine dernière, le pourcentage est tombé à 18,7 % cette semaine. Parallèlement, la part de l'énergie éolienne est passée de 23,5 % à 31 %. Le vent étant généralement plus constant que l’énergie solaire, le prix de l’électricité est constamment déprimé. Cela a pour effet un prix relativement bas.
Plus de 50% renouvelable
Une analyse récente de Statistics Dutch montre qu'au premier semestre 2023, pour la première fois en six mois, plus de la moitié de toute l'électricité a été produite à partir de sources renouvelables. Au total, 53 % de l'électricité totale, soit en termes absolus 32,3 milliards de kWh, était produite à partir de sources renouvelables.
Ceci est le résultat d’une augmentation significative de la production à partir de sources renouvelables. Au total, la capacité éolienne a augmenté de 4,4 milliards de kilowattheures pour atteindre 17,4 milliards de kilowattheures. Les deux tiers de cette somme étaient constitués d'éoliennes en mer. La puissance des panneaux solaires a quant à elle augmenté de 0,8 milliard de kilowattheures pour atteindre 11,7 milliards de kilowattheures. Ce chiffre est quelque peu flatteur, car l’ensoleillement cette année a été inférieur à celui des années précédentes.
Les rendements plus élevés se font principalement au détriment de l’énergie au charbon. La capacité totale des centrales électriques au charbon a chuté d'un peu moins de 40 %, à 3,9 milliards de kilowattheures. La production issue de la biomasse a quant à elle chuté de 16 %. La part plus importante provenant de sources renouvelables garantit une augmentation des échanges commerciaux. Au total, les importations d'électricité ont augmenté de 4 %. Les exportations ont augmenté encore plus fortement, de pas moins de 10 %.