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Analyse Olie

Les raffineries de pétrole iraniennes ne sont pas une cible pour Israël

17 Octobre 2024 -Linda van Eekeres

Le prix du pétrole a repris sa trajectoire baissière la semaine dernière. Cela est dû à de nouvelles prévisions plus faibles concernant la demande mondiale de pétrole et à une sorte d’engagement d’Israël de laisser tranquilles les raffineries de pétrole iraniennes en cas de représailles contre le pays.

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Il y a une semaine (10 octobre), le pétrole brut Brent s'échangeait à 79,40 € le baril. Au moment de la rédaction (16 octobre après-midi), il s'élevait à 74,18 €, soit une baisse de 6,6 %. Par rapport au dernier pic du 5 avril, où le baril de Brent coûtait 91,17 euros, le prix a perdu près d'un cinquième.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le cartel pétrolier OPEP ont publié leurs prévisions cette semaine. L'AIE prédit dans son nouveau rapport sur le marché pétrolier d'octobre qu'il y aura un large excédent de pétrole au cours de la nouvelle année, à condition qu'il n'y ait pas de perturbations majeures de la production. La croissance de la demande mondiale pour cette année a été ajustée de 40.000 860.000 barils par jour à XNUMX XNUMX barils par jour. Cela est principalement dû à la demande décevante de la Chine en pétrole. En août, la demande y a baissé pour le quatrième mois consécutif. Parallèlement, la production pétrolière en Amérique du Nord et en Amérique du Sud augmente considérablement, avec une prédominance des États-Unis.

Dans son dernier rapport mensuel, l'OPEP a également ajusté la demande de pétrole à la baisse pour 2024, de 106.000 1,9 barils par jour par rapport au mois dernier, à 2025 million de barils par jour (en glissement annuel). La croissance de la demande en 102.000 a également été révisée à la baisse, de 1,6 1,58 barils par jour. Cela signifie que la croissance prévue par l'OPEP pour l'année prochaine est de XNUMX million de barils par jour (sur un an), soit une croissance de XNUMX %.

Tensions géopolitiques au Moyen-Orient
Les craintes qu'Israël ne cible les installations pétrolières du pays ont provoqué une hausse des prix du pétrole ces dernières semaines. Depuis les représailles de l'Iran contre Israël le 30 septembre pour les attaques contre le mouvement terroriste Hezbollah soutenu par l'Iran au Liban, une contre-réaction est attendue. 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a maintenant demandé à Joe Biden d’attaquer des cibles militaires iraniennes plutôt que des raffineries de pétrole ou des installations nucléaires, selon le Washington Post. Cela apporte un soupir de soulagement au marché pétrolier, même si les tensions géopolitiques au Moyen-Orient continuent généralement de soutenir les prix.

Prix ​​du gasoil
Le prix du diesel reste le même qu’il y a une semaine à 123,25 € les 100 litres.

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