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Analyse Olie

Le marché pétrolier se concentre sur le nouveau résident de la Maison Blanche

24 Octobre 2024 -Linda van Eekeres

Le prix du pétrole a connu une certaine évolution la semaine dernière, mais le marché semble adopter une attitude attentiste. Les facteurs qui tirent le prix – à la hausse comme à la baisse – sont restés plus ou moins les mêmes et la question est de savoir dans quelle direction cela va évoluer. Les élections présidentielles américaines, qui auront lieu dans moins de deux semaines, jouent également un rôle à cet égard.   

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Le prix du pétrole à l'heure où nous rédigeons ces lignes (le 24 octobre en début d'après-midi) est de 76,49 €. C'est un peu moins de 3 % de plus qu'il y a une semaine (17 octobre).

La semaine dernière, le prix du pétrole a encore baissé (plus fortement). Outre la demande mondiale (lire : chinoise) décevante de pétrole (avec une production accrue), cela était également dû au fait que le président israélien Netanyahu avait déclaré à Biden qu’il ne voulait pas attaquer les raffineries de pétrole iraniennes, mais plutôt des cibles militaires.

Pendant ce temps, le marché attend toujours avec impatience de voir ce qu'Israël fera pour se venger des attaques iraniennes du 1er octobre, en représailles à la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lors d'une attaque contre Beyrouth, au Liban. Le fait qu’Israël se prépare à une attaque a été confirmé cette semaine par des fuites de messages des services de renseignement américains.

Les approvisionnements en pétrole des États-Unis augmentent
Hier (mercredi 23 octobre), les données hebdomadaires de l'agence gouvernementale américaine EIA ont montré que les stocks de pétrole américains ont augmenté de 5,4 millions de barils pour atteindre 426 millions de barils. Cela a un baissier effet sur le prix du pétrole, mais celui-ci reste limité en raison des inquiétudes persistantes concernant les tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Il reste également à voir comment évoluera l’économie chinoise et donc la demande de pétrole. En plus d'une série de mesures de relance, l'État chinois a récemment annoncé qu'il émettrait des obligations d'État afin de lever des fonds pour soutenir l'économie affaiblie. Pour l’instant, les tentatives chinoises visant à sortir une économie en difficulté du marasme suscitent peu de confiance. Voir d’abord, puis croire, tel est le credo de nombreux analystes.

La semaine dernière, l'OPEP a révisé à la baisse la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025 pour le troisième mois consécutif. Le mois dernier, les membres de l'OPEP+ ont convenu de maintenir des réductions volontaires de production de 2,2 millions de barils par jour jusqu'à fin novembre pour soutenir les prix du pétrole. Si les restrictions ne sont pas prolongées, cela fera baisser les prix du pétrole.

Un autre facteur qui pousse le marché à adopter une attitude quelque peu attentiste est l'élection présidentielle américaine du 5 novembre. Que Harris ou Trump soit à la Maison Blanche pourrait faire une différence. Quant à ce dernier, on craint qu’en tant que président, il ne jette de l’huile sur le feu, ne détériore les relations internationales et n’aggrave éventuellement les conflits géopolitiques.

Prix ​​du gasoil
Après deux semaines au même niveau, le prix du diesel baisse par rapport à il y a une semaine de 123,25 € à 121,79 € les 100 litres.

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