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Fond Politique

Un agriculteur britannique bénéficie de réductions importantes dans la nouvelle politique agricole

31 Octobre 2024 -Niels van der Boom

Pour la première fois depuis 14 ans, un gouvernement travailliste au Royaume-Uni a annoncé son budget gouvernemental. Les Britanniques sont unanimes sur un point : tout le monde n’est pas satisfait du résultat. Les projets agricoles des travaillistes sont évidents. Les budgets sont fortement réduits. Un plafond pour l'exonération agricole est particulièrement mauvais. "Ils vous interdisent de mourir", sonne l'humour sombre typiquement britannique.

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Ce fut un choc pour de nombreux Britanniques lorsque Rachel Reeves, la ministre britannique des Finances, a présenté mercredi les plans du premier gouvernement travailliste depuis 2010. Les impôts sont augmentés et le gouvernement procède à des coupes dans de nombreux domaines pour libérer de l'argent, qui est finalement injecté dans l'économie mais aussi dans les soins de santé. Il s’agit d’une refonte majeure des finances publiques. Ces mesures devraient libérer 48 milliards d'euros. La majorité est réintégrée au système national de santé.

Les travailleurs
Le travail est pour ça'les travailleurs" C'était toujours la pensée. Également auprès de nombreux agriculteurs. Et surtout pour les petites (plus) entreprises familiales, avec cette approche, on pensait que le nouveau gouvernement leur faciliterait la tâche. Le contraire s’avère vrai. Le secteur agricole britannique en particulier, qui n'a pas connu une période facile depuis le Brexit, doit faire d'importantes concessions afin de libérer les milliards nécessaires.

Le problème vient principalement de l'exemption agricole. Ce montant sera plafonné à 1 million de livres sterling. Converti à 1,19 M€. Tout entrepreneur sait qu’en pratique, un tel montant peut être rapidement atteint avec une entreprise et un terrain. L’année prochaine, les personnes qui ont arrêté de fumer devront payer 50 % de l’impôt imposé et en 2026, ce sera 80 %. "En fait, cela signifie que le Parti travailliste vous interdit de mourir", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Si vous le faites, cela vous coûtera des tonnes d’impôts.

Cette mesure sonne le glas des rachats d’entreprises, estiment de nombreux agriculteurs. Seules les très petites entreprises pourront bientôt être reprises au titre de l'exonération agricole. De nombreux successeurs craignent pour leur avenir. Ce sont précisément les nombreuses entreprises familiales qui se sentent trahies par les travaillistes.

Les paiements liés disparaissent
Le ministre de l'Agriculture Daniel Zeichner et le secrétaire du Defra Steve Reed ont également dévoilé leurs plans en matière de finances agricoles. Les paiements couplés, vestige de la PAC bruxelloise, disparaîtront complètement à terme. La saison prochaine, 76 % du montant sera retiré. C'était 50% cette année. Les versements sont plafonnés à 35.700 100.000 €. Un agriculteur qui a reçu cette année 8.000 XNUMX £ de subvention dans le cadre du « premier pilier » ne recevra donc que XNUMX XNUMX £ l'année prochaine. Avec cette mesure, le ministère veut empêcher les propriétaires fonciers qui ne pratiquent pas eux-mêmes l'agriculture de profiter de leur position foncière.

Budget total inchangé
Le budget agricole total pour 2025-2026 reste le même que l’année dernière, avec 2,4 milliards de livres sterling disponibles (2,85 milliards d’euros). Il y a également 200 millions de livres sterling disponibles pour la saison en cours qui seront reportés à la nouvelle année. La plus grande partie de ce montant (1,8 milliard de livres sterling) est destinée à ce que l'on appelle la « gestion environnementale des terres ». Bref, ce sont les services verts qu'un agriculteur rend à son environnement. Ce budget a été considérablement augmenté.

L'ELM est comparable au deuxième pilier de la PAC européenne. Les agriculteurs peuvent choisir parmi des dizaines de mesures à mettre en œuvre sur leur exploitation. De la plantation de haies à la création de champs d’alimentation pour les oiseaux, en passant par la mise hors production totale des terres agricoles. Cette dernière mesure s'est avérée être le cas cette année populaire que le ministre de l'Agriculture de l'époque y ait mis un frein.

Les organisations paysannes et les propriétaires fonciers ne se contentent pas de geler le budget total car les coûts ont augmenté mais les montants n'en tiennent pas compte. La crainte est que la politique annoncée - et en particulier l'exonération agricole - fasse chuter les prix des terrains, car un rachat d'entreprise ne serait soudainement plus possible.

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