La coopérative sucrière de Dinteloord Cosun a réduit le rendement de la betterave sucrière aux Pays-Bas. Cela diffère des rendements plus élevés en Europe. Dans le même temps, les prix mondiaux du sucre restent sous pression persistante, en partie à cause de nouvelles plus favorables pour la culture de la canne à sucre au Brésil.
Cette semaine, nous zoomons davantage sur le rendement de la betterave européenne. Dans le dernier JRC Mars Bulletin de la Commission européenne, la prévision de rendement était de 75,4 tonnes par hectare, soit une augmentation de 1 % par rapport à la prévision de septembre et de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Ajusté à la baisse
Le 30 octobre, le producteur de sucre Cosun a publié un article sur l'état de la campagne betteravière. Le rendement en carottes varie d'à peine 30 à plus de 100 tonnes de betteraves par hectare. Cette large propagation est le résultat d’un hiver et d’un printemps humides, écrit Cosun. La croissance ultérieure au cours de la première période de la campagne aurait également été plus faible. La prévision de rendement en carottes a été revue à la baisse de 2 tonnes, à 76,5 tonnes de betteraves par hectare. C'est encore plus élevé que les prévisions européennes du JRC Mars Bulletin, mais ils estiment spécifiquement le rendement néerlandais à 82 tonnes par hectare. Le rendement en sucre par hectare selon Cosun est de 12,5 tonnes par hectare, soit 0,3 tonne de sucre de moins que prévu et 1,3 tonne de moins que la moyenne quinquennale.
Le comité du sucre bruxellois écrit également sur le rendement des betteraves françaises. Malgré des semis tardifs, il semble avoir un rendement supérieur à la moyenne quinquennale avec une moyenne de 83,5 tonnes par hectare. Le printemps humide et l’été chaud et sec ne seront probablement pas aussi mauvais.
La pression continue
Les prix mondiaux du sucre restent soumis à des pressions persistantes. Après le week-end, la tonne de sucre à la bourse ICE de New York coûtait 483,47 dollars, contre 555,50 dollars la tonne pour Londres.
Les derniers chiffres de l'Unica brésilienne jouent également un rôle dans la pression sur les prix du sucre. Au cours des deux premières semaines d'octobre, la région centre-sud du Brésil a produit 8 % de sucre en plus, pour un montant de 2,44 millions de tonnes de sucre. Le Brésil est le plus grand producteur mondial et influence donc les prix mondiaux du sucre. La consultation sur le sucre à Bruxelles pointe également du doigt les récentes précipitations au Brésil pour expliquer le déclin actuel. En revanche, la pluie peut perturber les travaux, car elle peut retarder les semis de la saison à venir. Le Comité fait également état d'un rendement en sucre (canne) plus élevé que prévu.