Selon ABN Amro, l'année prochaine, l'application de la loi dans le secteur agricole reposera sur le faux travail indépendant. Cette désignation est particulièrement susceptible d'affecter le groupe des travailleurs indépendants qui fournissent des services non spécialisés. À compter du 1er janvier, l’administration fiscale va intensifier ses contrôles, ce qui pourra donner lieu à des cotisations et amendes supplémentaires.
"Un peu plus de la moitié des entreprises agricoles sont des entreprises individuelles. Les propriétaires de ces entreprises sont des travailleurs indépendants sans salariés, ils fournissent par exemple du lait, des animaux ou des cultures", indique la banque dans une nouvelle publication. "Une autre partie des travailleurs indépendants du secteur agricole fournit des services et a augmenté de manière significative au cours des cinq dernières années, passant de 18.000 23.000 à 15 XNUMX, soit désormais XNUMX % du nombre total de travailleurs du secteur."
Selon la banque, dans l'agriculture et l'horticulture, il existe une gamme de travaux spécialisés (comme le soin des griffes des vaches) ainsi que des travaux qui peuvent être effectués relativement facilement sans formation (comme le nettoyage des étables). ABN Amro prévient que les travailleurs indépendants qui fournissent notamment des services non spécialisés risquent d'être qualifiés de faux indépendants.
Successeurs d'entreprise
"Parmi le groupe des indépendants qui fournissent des services, il y a aussi des repreneurs qui sont prêts à travailler à temps plein, mais pour lesquels il n'y a pas encore assez de travail dans l'entreprise, car la personne qui succède est encore trop jeune pour "Ils sont également embauchés par d'autres entreprises. Il est important qu'ils vérifient s'il existe une relation de travail déguisée", recommande la banque.
Prévisions de croissance des volumes
ABN Amro a également publié une prévision de croissance des volumes. Le secteur agricole diminuera en volume de -2024% en 1,5, de -2,5% l'année prochaine et de -2026% en 3. La banque estime qu’il n’y aura pas de croissance dans le secteur alimentaire en 2024. En 2025, on observera une légère croissance de 1%, pour revenir à 2026% en 0.
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