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Analyse Olie

La promesse d'un coup de pouce à l'économie chinoise soutient le prix du pétrole

12 Décembre 2024 -Linda van Eekeres

La promesse d’une relance de l’économie chinoise fait grimper les prix du pétrole. Les pays de l'OPEP tentent de soutenir les prix par le resserrement, mais le marché en a déjà tenu compte. Ce qui est arrivé de manière inattendue, c’est la chute du régime d’Assad. Cela ne rend pas la situation géopolitique au Moyen-Orient plus stable.

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Le prix du pétrole brut Brent a chuté à 6 dollars le baril vendredi 71,12 décembre. Depuis, le chemin vers le sommet a repris. Au moment d’écrire ces lignes (mercredi 11 décembre après-midi), le pétrole est à 72,85 dollars.

Saudi Aramco, la compagnie pétrolière d'État saoudienne, a baissé le prix de ses livraisons de pétrole à la Chine au plus bas niveau en quatre ans, selon Reuters. Selon l'agence de presse, cela pourrait signifier deux choses : la demande est très faible et/ou la compagnie pétrolière souhaite maintenir sa part de marché (70 % du marché chinois).

La demande chinoise pourrait être stimulée, car la Chine a annoncé lundi qu'elle assouplirait sa politique monétaire l'année prochaine pour la première fois en quatorze ans. Cela pourrait enfin signifier une bonne nouvelle pour l’économie du pays. Les analystes sont modérément enthousiastes et estiment que cela semble positif, mais que l'effet est encore incertain. Dans le même temps, selon le plus grand producteur d'énergie du pays, China National Petroleum Corporation, la demande chinoise de pétrole semble culminer l'année prochaine et non en 2030, rapporte Bloomberg. Cela est dû à la croissance accélérée des voitures et des camions électriques fonctionnant au GNL. Pour l’heure, le prix du pétrole répond principalement à la promesse d’un coup de fouet pour l’économie chinoise.

Incertitude autour de la Syrie
En Syrie, le règne de Bachar al-Assad (qui a succédé à son père qui a régné pendant trois décennies) a pris fin après plus de 24 ans. Ni l’Iran ni la Russie n’étaient prêts à aider Assad militairement, même si ce dernier pays lui a offert l’asile. La production pétrolière syrienne est relativement faible et soumise à des sanctions. L’incertitude quant à l’avenir du pays et de la région soutient les prix du pétrole.

Les pays de l'OPEP continuent de limiter leur production
L’OPEP+ prend des mesures pour soutenir le prix du pétrole. La semaine dernière (5 décembre), il a été décidé de maintenir les restrictions de production encore plus longtemps, comme prévu. À partir d’avril 2025, davantage de pétrole sera progressivement produit. Il est toutefois précisé que cette décision pourra être suspendue ou annulée en fonction des conditions de marché. La restriction de 2,2 millions de barils par jour de l'Arabie saoudite, de la Russie, de l'Irak, des Émirats arabes unis, du Koweït, du Kazakhstan, de l'Algérie et d'Oman a été prolongée jusqu'en mars 2025. À partir de cette date, la restriction sera progressivement levée jusqu'à fin septembre. 2026. La limite de production des autres pays de l’OPEP+ de 1,65 million de barils par jour sera maintenue tout au long de 2026.

La demande mondiale est encore faible et le cartel pétrolier tente de soutenir les prix en créant des pénuries. Dans son rapport mensuel de décembre publié hier (11 décembre), l'OPEP a révisé à la baisse la croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025 pour le cinquième mois consécutif. Pour 2024, de 210.000 1,6 barils par jour à 2025 million de barils par jour (sur un an) et pour 90.000 de 1,4 XNUMX barils par jour à XNUMX million de barils par jour (sur un an).

Le prix du pétrole est au plus bas
Dans ses perspectives publiées cette semaine, l’Agence américaine de l’énergie (EIA) prévoit que la production pétrolière augmentera de 2025 million de barils par jour en 1,6 et que près de 90 % de cette croissance sera imputable aux pays non affiliés à l’OPEP+. L'agence s'attend à ce que le prix du pétrole Brent l'année prochaine se situe en moyenne autour de celui de cette année, soit 74 dollars le baril. Plusieurs analystes s'attendent à une diminution de l'offre après l'annonce de l'extension des restrictions de production du cartel pétrolier et donc à un plancher sous le prix du pétrole de 70 dollars le baril.

Diesel
Le prix du diesel a légèrement baissé, passant de 130,20 € la semaine dernière à 129,60 € les 100 litres.

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