La saison d’épandage du fumier a commencé et beaucoup de fumier est épandu. Les producteurs laitiers ont profité des bonnes conditions météorologiques de la première semaine pour épandre à nouveau du fumier sur leurs propres prairies. Il est encore trop tôt pour que les agriculteurs envisagent d’épandre du fumier, même s’ils surveillent de près le marché. Tout comme la semaine dernière, on constate que la baisse des cotisations de collecte de la DCA, notamment pour les déjections de bovins, se poursuit.
Selon les rapports du marché, beaucoup de fumier a été épandu sur les prairies ces derniers temps. Cela a permis de réduire quelque peu la pression initiale sur les producteurs laitiers. Au cours de la semaine dernière, nous avons dû faire face à des précipitations qui ont stoppé la propagation. Fin février, le sol n'est pas encore très résistant, mais on s'attend à ce que la période à venir soit caractérisée par un temps sec et stable. Si cette situation perdure, les agriculteurs commenceront généralement à travailler leurs terres vers la mi-mars.
La baisse des prix se poursuit
Mais il existe également de nombreuses possibilités d'épandage au début du mois de mars, car le fumier peut être épandu directement sur les prairies. Cela réduit la pression sur la capacité de stockage. Cela a des conséquences sur les prix, la tendance récente à la baisse se poursuivant. Toutefois, l’évolution des prix diffère selon les situations. Sur de courtes distances, le fumier est moins cher à épandre en raison des coûts de transport réduits et d’un approvisionnement local important. Sur de plus longues distances, les prix restent plus élevés, car les coûts de transport jouent alors un rôle plus important.
L’idée des intermédiaires est souvent que les prix peuvent encore baisser si les options de sortie favorables persistent. Il existe cependant des inquiétudes quant à la quantité de fumier qui sera commercialisée dans un avenir proche. Les agriculteurs surveillent de près le marché du fumier et savent également que des prix élevés sont payés. Les éleveurs ont conservé du fumier pendant l’hiver qui aurait normalement dû être éliminé. Cela entraînera l’arrivée sur le marché d’une énorme quantité de fumier qui devra trouver sa voie.
Contributions au recouvrement de la DCA
Le prix moyen du porc de boucherie dans le sud des Pays-Bas est de 35,67 € par mètre cube et dans les Pays-Bas centraux, il est de 35,83 €. Les frais de collecte des déjections bovines sont de 30,83 € et 33,50 € par mètre cube respectivement pour le sud et le centre. La baisse du prix du fumier de bétail dans le sud des Pays-Bas est en partie due au fait que les régions de Deurne et de Tilburg affichent respectivement une baisse de prix de 2 € et 1,50 €. Dans l’est des Pays-Bas également, les prix du fumier de bétail continuent de baisser prudemment.