Début mars, le temps est magnifique, ce qui offre des conditions idéales aux agriculteurs pour continuer à épandre du fumier. Le marché réagit clairement à cela. Dans le nord, les prix restent élevés, tandis que dans le sud, ils continuent de baisser. Pendant ce temps, selon les agriculteurs, les négociants en fumier ne sont pas disposés à payer suffisamment pour la fourniture de fumier. Comment ça marche ?
La persistance d'une météo clémente incite de nombreux agriculteurs à fertiliser, mais ils adoptent souvent une attitude attentiste. Avec la persistance du beau temps, les agriculteurs espèrent un moment encore plus favorable pour éliminer le fumier. Il y a un hic, surtout pour les cultures du début de l’hiver. Si du fumier est épandu avant le 16 mars, ces parcelles doivent être déclarées dans la déclaration combinée. L'enregistrement de ces parcelles est important pour se conformer à la réglementation. Les coûts de stockage augmentent et le transport n’est pas assez rapide ; surtout lorsque le fumier doit être transporté sur de longues distances.
Cela signifie que les coûts d’élimination peuvent varier considérablement d’une province à l’autre. En Frise et dans l’Achterhoek, par exemple, le fumier s’accumule. Le problème ici est le manque de camions pour transporter le fumier. Alors que certains agriculteurs peuvent acheter à bas prix chez un voisin, d’autres sont confrontés à des coûts de transport élevés sur de longues distances. Cela crée des différences de prix importantes.
Spéculations sur la structure des prix
Il existe une nette différence entre le prix du fumier de porc et celui du fumier de bovin. Dans le cas du fumier de porc, le marché est laissé libre de faire son travail, tandis que dans le cas du fumier de bovin, les agriculteurs tentent de baisser les prix en ne fournissant temporairement pas de fumier. Cela ne fait que créer davantage de tension sur le marché, ce qui explique que certains intermédiaires estiment que les prix sont relativement trop élevés. Toutefois, le marché s’attend à ce que les prix continuent de baisser tant que les options de sortie restent favorables.
Les agriculteurs continuent également de surveiller de près le marché du fumier. Juste avant le début des travaux de printemps, il faut encore épandre du fumier ici et là. Il semble y avoir plus de spéculations à ce sujet cette année que jamais auparavant. Il existe un mécontentement considérable parmi les agriculteurs, car ils pensent qu’ils peuvent gagner beaucoup d’argent grâce au fumier cette année. Il est vrai que les éleveurs ont payé 30 euros ou plus cet hiver pour éliminer le fumier, ce dont les agriculteurs devraient bénéficier, estiment-ils. Toutefois, certains intermédiaires ne sont pas toujours prêts à payer plus de 15 à 20 € maximum par mètre cube de fumier livré en tournière.
Contributions au recouvrement de la DCA
Le prix moyen du lisier de porc dans le sud des Pays-Bas est de 35,17 € par mètre cube et dans le centre des Pays-Bas, il est de 35,50 €. Les frais de collecte des déjections bovines sont de 30,50 € et 32,50 € par mètre cube respectivement pour le sud et le centre.