Sur le marché pétrolier, l’attention se porte principalement sur l’Iran et les négociations de paix avec la Russie. Le pétrole est devenu plus cher, mais son prix continue de fluctuer à un niveau relativement bas. Les prix du gaz sont en hausse depuis plusieurs semaines. Il y a du nouveau dans le domaine de l'électricité : l'introduction de prix quart-horaires au lieu de prix horaires pour l'électricité sur le marché du jour suivant est reportée du 11 juin au 30 septembre.
Les prix du gaz ont augmenté au cours de la semaine dernière. On constate également une augmentation sur le marché à terme TTF par rapport à jeudi dernier (15 mai). Le mercredi 21 mai, le gaz coûtera 37,375 € par MWh, soit 6,6 % de plus que mercredi dernier. Par rapport au 29 avril, l’essence est près de 17 % plus chère.
L’objectif de la Commission européenne d’une indépendance totale vis-à-vis de l’énergie russe joue un rôle dans la récente poussée. Des travaux de maintenance et une perturbation sont également en cours dans les installations gazières de Norvège, un important fournisseur de gaz. La hausse des prix a été freinée par les négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Le taux de remplissage des réserves européennes de gaz est désormais proche de 45% (contre un peu plus de 43% la semaine dernière), selon les données du GIE AGSI. Aux Pays-Bas, ce chiffre est d’environ 32 %.
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Au moment de la rédaction de cet article (mercredi après-midi 21 mai), le prix du pétrole est de 66,22 dollars le baril. Les prix du pétrole ont augmenté après que CNN a rapporté que des sources des services de renseignement américains affirmaient qu'Israël se préparait à attaquer les installations nucléaires iraniennes. Pendant ce temps, les États-Unis négocient un accord nucléaire avec l’Iran. Une attaque contre l’Iran accroîtrait encore les tensions au Moyen-Orient et pourrait potentiellement affecter les exportations de pétrole.
Alors que le prix du pétrole est en hausse de 2,6 % par rapport à la semaine dernière (64,53 dollars le baril le jeudi 15 mai), il reste à un niveau relativement bas. Après le 2 avril, jour où Trump a déclaré « Jour de la Libération » et où il a imposé des droits de douane élevés sur les importations mondiales – dont la plupart ont été temporairement annulés – le pétrole a connu une forte baisse. Le 2 avril, le prix du pétrole s'échangeait à 74,95 dollars le baril. Les prix du pétrole sont restés inférieurs aux niveaux observés pour la dernière fois en août 4 depuis le 2021 avril, avec des sommets et des creux récents de 67,96 dollars le baril le 17 avril et de 60,23 dollars le baril le 5 mai.
Ces nouvelles économiques peu encourageantes proviennent des deux plus grands pays consommateurs de pétrole, la Chine et les États-Unis. L'agence de notation Moody's a abaissé vendredi la note de crédit des Etats-Unis de triple A à Aa1. S&P et Fitch ont déjà fait cela auparavant. La raison en est l’augmentation du déficit budgétaire. Malgré les mesures visant à stimuler la consommation, la croissance des ventes au détail en Chine a ralenti en avril, selon les chiffres publiés lundi par le Bureau chinois des statistiques. La réduction temporaire des droits de douane américains sur la plupart des produits chinois, de 145 % à 30 %, est encourageante, mais il existe une incertitude considérable quant à ce qui se passera après XNUMX jours.
Ce qui soutient le prix du pétrole, ce sont les négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran et celles sur la fin de la guerre en Ukraine. La Russie et l’Iran sont tous deux soumis à des sanctions sur leurs exportations de pétrole. Lorsque ces mesures seront levées, davantage de pétrole sera probablement mis sur le marché. Toutefois, une issue positive aux deux négociations est loin d’être certaine.
Report de la nouvelle tarification du jour suivant
À partir du 11 juin, les prix de l'électricité fluctueraient également tous les quarts d'heure sur le marché du jour suivant, mais le système n'était pas encore totalement en ordre. La nouvelle date est le 30 septembre. L'association professionnelle Energie-Nederland trouve compréhensible que la certitude soit préférée à la rapidité. « Si le système nouvellement introduit ne fonctionne pas correctement ou doit être annulé, cela entraînera des problèmes majeurs. »
Selon Energie-Nederland, la transition est « une étape importante vers un marché de l'électricité plus efficace ». « Cette nouvelle structure tarifaire est mieux adaptée à la consommation d’énergie de plus en plus flexible et au rendement énergétique variable du soleil et du vent. » L'association professionnelle a déclaré dans un communiqué qu'il était important que l'introduction ne soit pas à nouveau reportée. « Si la mise en œuvre est reportée à plusieurs reprises, cela créera une incertitude durable pour les acteurs du marché et cela nuira à la confiance dans le système. »
Pour les consommateurs disposant d’un contrat énergétique dynamique, les prix horaires actuels sont importants. Pour eux, rien ne changera après l'introduction des tarifs trimestriels, selon une enquête de RTL Z. Les principaux fournisseurs d'énergie ont l'intention de continuer à facturer des tarifs horaires aux consommateurs pour le moment.
Le graphique montre les moyennes journalières, mais le prix peut varier considérablement par heure, et bientôt par quart d'heure. L’offre élevée d’énergie renouvelable entraîne régulièrement des heures de prix de l’électricité négatifs. Les prévisions météo annoncent moins de soleil mais plus de vent pour les jours à venir.