La convention « Un élevage respectueux des animaux » a été signée cette semaine avec plusieurs organisations d'éleveurs. Officiellement, elle s'intitule « Étapes vers un élevage respectueux des animaux ». Elle a également été signée par des organisations de protection animale, des acteurs du marché et de la filière, ainsi que par la ministre Femke Wiersma (LVVN). Cependant, toutes les organisations n'ont pas signé, comme l'exige la nécessaire « mise en balance des intérêts ». L'organisation avicole NVP, entre autres, n'a pas signé.
Ce que cela signifie exactement pour le pacte n’est pas encore clair, mais cela pourrait entraîner des complications quant à l’applicabilité et au respect des accords.
L'objectif de la convention est de progresser progressivement vers les objectifs à l'horizon 2040, en mettant l'accent sur les conséquences économiques pour les agriculteurs et le champ d'application des permis. Une nouvelle « Autorité pour l'élevage respectueux des animaux » suit et rend compte des progrès réalisés.
la engagement suit de près la mesure administrative générale « Élevage digne d'un animal 2040 », qui a été ouverte pour une période allant jusqu'au 5 août inclus par le ministre Wiersma consultation internetCe document décrit comment les vaches laitières, les veaux, les porcs et les poulets peuvent être élevés de manière respectueuse des animaux.
Ces règles s'appuient sur les connaissances scientifiques récentes et l'expérience pratique du secteur de l'élevage, indique le ministère. Dans la mesure du possible, il s'agit de réglementations ciblées, permettant aux agriculteurs de déterminer eux-mêmes comment les appliquer au sein de leur entreprise. Ces mesures seront juridiquement contraignantes pour tous les éleveurs. La mesure administrative générale devrait être présentée aux première et deuxième chambres cet automne.
Conséquences financières majeures
Une étude menée par l'Université de Wageningen et Connecting Agri & Food montre que les mesures proposées peuvent avoir des conséquences financières majeures pour les secteurs. Les agriculteurs ne peuvent pas opérer cette transition directement, et surtout pas seuls. C'est pourquoi il a été convenu dans la convention que les supermarchés, les transformateurs et les autres acteurs du marché assument également leurs responsabilités. Les produits doivent être achetés à un prix équitable, afin que les agriculteurs puissent percevoir un revenu raisonnable malgré des coûts plus élevés. La pratique doit démontrer comment cela fonctionne.
Au cours des prochaines années, toutes les parties prenantes de la convention collaboreront pour approfondir leurs connaissances, réaliser des tests pratiques et conclure des accords avec d'autres acteurs du marché. Cela permettra de découvrir ce qui fonctionne en pratique et permettra aux pionniers d'agir plus rapidement. Le gouvernement a débloqué 51 millions d'euros à cet effet.