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Présenté par ABN AMRO

Financement du secteur agricole

24 Octobre 2025

Des objectifs environnementaux et climatiques plus stricts, combinés aux exigences sociétales d'une production alimentaire plus durable, nécessitent des investissements. Pour les entrepreneurs agricoles, trouver un financement adapté est complexe. Quelles sont les dernières tendances et que devriez-vous envisager, en tant qu'exploitant agricole, pour financer efficacement vos projets d'avenir ?

L'évolution la plus importante est que la durabilité est devenue la nouvelle norme dans le secteur financier. Les banques considèrent les entreprises qui investissent activement dans la durabilité comme les entreprises d'avenir, présentant le risque le plus faible. Cela signifie que, lors d'une demande de prêt, il est essentiel de prioriser l'innovation et la transition. Les bailleurs de fonds évaluent les demandes en partie sur la base du plan de durabilité présenté. Cette évolution est renforcée par la tendance à la « valeur réelle », où les institutions financières prennent en compte les coûts et avantages cachés liés à la nature, au climat et au bien-être animal. De plus, un nombre croissant de prêts offrent des taux d'intérêt directement liés à l'atteinte d'objectifs de durabilité spécifiques, incitant fortement les agriculteurs à se montrer ambitieux.

Pas de chiffres sains, pas de financement
Quel que soit l'endroit où vous recherchez des capitaux, l'évaluation de base reste la même : le prêt doit être remboursable sur la trésorerie d'exploitation. Outre des états financiers historiques complets, fournissez toujours des prévisions pluriannuelles réalistes reflétant les opportunités futures et l'impact de l'investissement. Les financiers recherchent un bilan sain, avec une solvabilité suffisante (fonds propres, idéalement entre 25 % et 40 %) pour absorber les risques. N'oubliez pas la liquidité, c'est-à-dire la capacité à honorer les obligations à court terme. Enfin, la structure de financement doit respecter la « règle d'or du bilan » : veillez à ce que les investissements à long terme (terrains et bâtiments) soient financés par des capitaux à long terme (hypothèques), tandis que les actifs à court terme (stocks) se prêtent à un financement à court terme.

Le rôle des subventions
Dans le secteur agricole, des instruments spécifiques peuvent considérablement simplifier le processus de financement. Tout d'abord, la réglementation gouvernementale. Veillez à prendre en compte toutes les incitations fiscales disponibles (telles que le MIA/Vamil et l'EIA) et les subventions spécifiques (par exemple, pour les jeunes agriculteurs) lors de la détermination du financement global. De plus, Crédit de garantie agricole (BKL) abaisse le seuil pour les banques, car l'État en garantit une partie. Deuxièmement, il est important de bien organiser les garanties. Soyez prêt à fournir une prêt hypothécaire commercial sur des terres agricoles, pour lesquelles une évaluation récente et indépendante est requise. Si vous optez pour des capitaux privés, il est judicieux de documenter soigneusement et juridiquement tous les accords, y compris ceux avec la famille ou les amis, afin d'éviter tout malentendu ou conflit ultérieur.

Avant de soumettre une demande de financement définitive, il est conseillé de consulter la liste environnementale et la liste énergétique : vérifiez si les investissements sont éligibles au MIA/Vamil ou à l'EIA. Cela peut entraîner un avantage fiscal immédiat.

En raison de la complexité et des délais de candidature souvent courts pour ces dispositifs (notamment les subventions POP), il est conseillé de consulter un conseiller agricole ou un expert en subventions. Ils connaissent précisément les dispositifs disponibles et la procédure de dépôt des demandes.

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