Après avoir chuté au premier semestre, le prix moyen des terres arables a atteint son plus haut niveau historique au troisième trimestre. Les prairies ont suivi la tendance inverse et sont même devenues moins chères au cours des trois derniers mois.
Parmi toutes les évolutions du marché foncier, la forte hausse des prix des terres arables est la plus marquante. Au troisième trimestre, le prix a progressé de plus de 8 % pour atteindre 106 500 € l'hectare, selon une étude du Cadastre et du Centre de recherche économique de Wageningen.
Au second semestre 2024, le prix des terres arables à l'hectare a dépassé les 100 000 € à l'échelle nationale. Après avoir atteint un pic à la fin de l'année dernière, les prix ont chuté au cours des six premiers mois de cette année. Au deuxième trimestre, la moyenne nationale est même passée sous la barre des 100 000 € par hectare. Après deux trimestres de baisse, les prix ont recommencé à augmenter, atteignant d'un seul coup un nouveau record de 106 500 € par hectare.
Les prix des terres à maïs augmentent également, quoique légèrement moins fortement que ceux des terres arables. Néanmoins, une hausse de 5,1 % du prix des terres à maïs est significative, portant la moyenne nationale à 95 600 € par hectare. Cela rend les terres à maïs considérablement plus chères que les prairies.
Les prix des prairies ont baissé de 3,4 % après trois trimestres consécutifs de hausse. Néanmoins, le prix moyen reste supérieur à 80 000 € par hectare. De plus, les prairies restent 2,3 % plus chères que la moyenne de l'année dernière.
Au cours des trois derniers mois, 5 200 hectares de terres agricoles ont changé de mains. Cela représente une légère hausse des échanges fonciers par rapport au même trimestre de 2024. Ce résultat est cohérent avec la tendance, puisque près de 12 % de terres supplémentaires ont été échangées au cours des douze derniers mois par rapport à la même période précédente.
La plus forte baisse se produit en Zélande
Au niveau provincial, c'est en Zélande que les prix des terres ont le plus fortement baissé ; la moyenne mobile des quatre derniers trimestres a baissé de 2,3 % à 94 300 € par hectare par rapport à la période de juillet 2024 à juin 2025. Utrecht (+ 4,3 %) et la Hollande-Septentrionale (+ 3,5 %) ont enregistré les plus fortes hausses.
Les prix continuent également d'augmenter en Drenthe, en Gueldre, en Overijssel, dans le Brabant-Septentrional et au Limbourg. Il est frappant de constater que les prix des terrains se stabilisent dans les provinces où les prix sont les plus élevés et les plus bas : le Flevoland et la Frise.