Localement, surtout sur les sols plus légers, les cultures subissent à nouveau les conséquences du déficit pluviométrique. Nous observons également des signes de sécheresse sur le maïs, après une première poussée de croissance énorme. Quand faut-il irriguer le maïs ?
Maïs a pu énormément se développer dans de nombreux endroits ce printemps. Dans les premières parcelles semées très tôt, l’épi est déjà visible. Cependant, l’humidité disponible du sol devient désormais limitée dans de nombreux endroits. Si vous avez la possibilité d’irriguer, il est préférable de l’ajuster au stade de développement de la culture.
Besoins en humidité du maïs
Même si la culture peut montrer des signes de sécheresse (surtout pendant la journée), l’irrigation n’est pas toujours nécessaire. Le maïs utilise l'eau de manière très efficace : pour 1 kilo de matière sèche, il lui faut 450 millimètres d'eau, soit 700 millimètres pour l'herbe. Ce n'est que si la feuille est encore enroulée après la nuit que le manque d'humidité devient aigu.
Dans la phase de développement des feuilles et des tiges, les besoins en humidité du maïs ne sont pas très élevés. Avec peu de précipitations, la plante recherchera de l’humidité et s’enracinera donc plus profondément. Irriguer à ce stade a peu de valeur ajoutée et peut réduire le développement racinaire souhaité.
Irrigation avant la floraison
La phase dans laquelle un déficit d'humidité entraîne la plus grande perte se situe juste avant et pendant la floraison. Un manque d'humidité pendant la floraison entraîne une mauvaise prise des grains et coûte donc le rendement en amidon. La valeur nutritionnelle finale de l’ensilage sera alors moindre.
S'il reste sec dans un avenir proche, surveillez l'évolution de votre maïs et agissez à temps. Tenir compte des éventuelles interdictions de captage des eaux de surface.
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