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Le secteur agricole a besoin de direction. Et appréciation !

1 février 2017

Le secteur agricole attendait avec impatience le troisième mardi de septembre. Dans le discours du Trône, les agriculteurs et les intervenants recevront la clarté tant souhaitée sur les plans politiques que le gouvernement a préparés pour l'agriculture. Nous étions également curieux de connaître les propositions budgétaires qui sous-tendent ces plans. La déception était grande. L'agriculture n'a pas été discutée. Pire encore : les agriculteurs non plus.

Inutile de dire que c’est une occasion manquée. Les agriculteurs se sentent abandonnés depuis longtemps. La distance par rapport à la « politique » ne fait donc que croître. Avec l’élection de Donald Trump aux États-Unis, nous voyons très clairement les conséquences de la négligence des intérêts agricoles.

Le 17 novembre, les acteurs concernés - des banques aux organisations paysannes en passant par le secrétaire d'État - ont tenu des consultations d'urgence lors d'un soi-disant sommet dérogatoire. Le résultat n’a pas été encourageant : si les agriculteurs néerlandais ne peuvent pas bénéficier de l’octroi prolongé de la position exceptionnelle (dite dérogation), cela leur coûtera très cher. En limitant davantage l’épandage du fumier, on peut garder moins de vaches. Résultat : un revenu moindre.
La tâche d'élaborer un plan visant à réduire le nombre de vaches à court terme ne sera certainement pas bien accueillie dans le secteur. La joie suscitée par la suppression des quotas laitiers avait déjà été tempérée après toutes les nouvelles réglementations, notamment lorsque le secrétaire d'État de l'époque a dévoilé le plan pour les droits sur le phosphate le 2 juillet 2015. Mais cette proposition - selon laquelle les agriculteurs auraient au moins toujours le droit de produire certaines quantités de fumier selon des règles claires - a également été rejetée par Bruxelles ; il y aurait une aide de l'État. De nombreux agriculteurs ont déjà acheté un grand nombre de vaches pour compenser la faiblesse des prix du lait grâce à la croissance de leur entreprise ! Car plus il y a de vaches, plus il y a de lait, plus le cash-flow est élevé. A condition qu'il y ait de la place dans l'écurie et sur le terrain disponible !

Trop de règles
Le gouvernement ne cesse donc de proposer de nouvelles règles et d’alourdir les charges pour le secteur. Ce n'est pas sans raison qu'une agricultrice a demandé des comptes au secrétaire d'État à Nieuwsuur, car son entreprise, qui appartient à sa famille depuis plus de 200 ans, risque de faire faillite ? Pourquoi ne prête-t-on aucune attention aux conditions difficiles dans lesquelles le secteur agricole doit accomplir son travail ? Pourquoi le ministère de l’Agriculture a-t-il été supprimé ? Cela ne le rend pas plus crédible. L’appel à une plus grande implication entre la politique et le secteur agricole n’est pas entendu, comme en témoigne la liste interminable de réglementations et de discussions ces dernières années. Référence sur les phosphates, discussion sur le foncier, la loi sur les bovins laitiers, la suppression des quotas laitiers, la revalorisation des terres agricoles, la suppression du diesel rouge, la suppression du régime agricole de la TVA, Natura1 et PAS à partir du 2018er janvier 2000, et vers le haut tout cela, l'introduction des droits sur le phosphate et la manière inexplicable avec laquelle ce projet a été abandonné. La suppression de la « dérogation » est discutée comme si personne n’avait intérêt à maintenir l’exonération.

Orientation nécessaire
Il y a tellement de réglementations et de législations dans le secteur que les agriculteurs peuvent difficilement formuler une politique à ce sujet. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une direction ! Et un aperçu compréhensible des possibilités pour les agriculteurs. Et surtout : la valorisation du secteur agricole. Nos agriculteurs néerlandais le méritent tout simplement.

Lourens van der Lely
membre du conseil d'administration et de la section Immobilier Agricole

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