Ces dernières années, nous avons souvent vu dans les médias des reportages sur tous les changements nécessaires dans le monde de la valorisation. Ces changements ne sont certes pas toujours bien accueillis par nos membres et nos clients, mais la nécessité fait loi.
Dans le passé, des pratiques d'évaluation incorrectes, pratiquées par un petit groupe d'individus moins talentueux, ont rendu nécessaire une refonte du système. Par la suite, il a fallu beaucoup d’efforts et de travail pour créer une structure solide pour le Registre néerlandais des évaluateurs immobiliers (NRVT).
Titre de la REV
Mais une chose est certaine. La toute nouvelle conception du système d'évaluation signifie que les rapports sont plus fondés et que l'évaluateur agréé doit être en mesure d'en expliquer pleinement le contenu. Et tout cela sur la base des directives d'évaluation de l'EVS et/ou de l'IVS.
À cette obligation s’ajoute également la possibilité d’obtenir le fameux titre REV et/ou RICS. Une évaluation indépendante détermine si l’évaluateur certifié maîtrise et sait appliquer les directives obligatoires de TEGoVA. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’évaluateur sera éligible au titre REV. En tant que président de la section Immobilier Agricole, j'invite tous nos membres VBO à obtenir ce titre afin de démontrer leur valeur ajoutée.
Calculs immobiliers
Le contenu et la conception du rapport se sont peut-être améliorés ces dernières années, mais tout dépend de l'application et de la compréhension de la méthodologie de calcul correcte pour l'évaluation. Calculs immobiliers, comme on l'appelle aussi. Pour l'immobilier commercial, il est possible depuis un certain temps d'appliquer la valeur de l'objet à expertiser à l'aide de modèles validés. Je vous épargne les noms de ces modèles. Dans mon domaine de l’immobilier agricole, on va aussi vers ça à long terme.
Bien entendu, cela ne change rien au fait qu'en tant qu'évaluateur certifié REV, je dois comprendre tous les « tenants et aboutissants » du modèle et des calculs sous-jacents. Le simple fait de le remplir n'est certainement pas possible/autorisé. En tant qu'évaluateur, je suis responsable de ce qui est noté dans le rapport et de la justification associée des méthodes de détermination. Une représentation incorrecte de la valeur marchande peut avoir des conséquences structurelles pour le client, dont je suis responsable.
Il est donc essentiel que je continue à approfondir les calculs immobiliers et à maintenir mon niveau grâce à la formation continue. Cette année, plusieurs cours sont prévus à l'échelle nationale sur ce thème précis. L'augmentation du professionnalisme de l'évaluateur ne s'arrête jamais. Et cela s’applique à tous les évaluateurs !
Hans Peters
Président de la section Immobilier Agricole