Blogue : Peter Goumans

La nouveauté dans la réglementation des phosphates est le jeune stock

1 mai 2017 - Pierre Goumans - Commentaires 5

Un nouveau terme a été introduit dans le règlement 2017 sur la réduction des phosphates : le nombre de jeunes animaux. Le règlement n'est pas plus clair. Quels sont les principaux changements apportés au régime ? 

Peu avant l'ouverture de la procédure sommaire concernant la Règlement de 2017 sur la réduction des phosphates a annoncé le secrétaire d'État sortant Van Dam de limiter le règlement aux entreprises productrices de lait. Peu de temps après, la Chambre des représentants a également promis d'épargner les races rares d'animaux de compagnie. Les deux changements annoncés ont maintenant été traduits en un amendement au Règlement. Cela évite immédiatement que le transfert de bétail vers des exploitations exemptées du régime continue de compter comme une réduction. Le nouveau concept introduit : le numéro de jeune souche.   

Les jeunes actions contre l'évitement
Van Dam a décidé de limiter le programme aux exploitations laitières. Cette limitation menace les objectifs de réduction. Si le déplacement du bétail vers des exploitations non laitières comptait comme une réduction et que le bétail restait aux Pays-Bas, le déplacement n'aurait aucun effet sur le plafond de phosphate. La question est : comment s'assure-t-on que le bétail est effectivement retiré et que le retour à la ferme est exclu ? Pour éviter que l'affectation de réduction ne soit contournée, il procède à 2 ajustements :

  1. Pour chaque exploitation laitière, un taux de jeunes actions déterminé au 28 avril 2017. Cet effectif de jeunes est calculé en faisant le rapport entre le jeune cheptel (femelles de 0 à 1 an et de plus d'1 an n'ayant pas encore vêlé) et le nombre de vaches vêlées. Le retrait de jeunes animaux ne compte que si un nombre égal de vaches laitières est retiré en ratio LU.
  2. Pour les bovins ayant vêlé au moins une fois, tout retrait compte comme une réduction. Lorsque le déplacement vers une ferme non laitière a lieu, ces vaches ne sont pas autorisées à retourner dans la ferme de déplacement d'origine dans les 1 mois. Si cela se produit, un nouveau calcul du prélèvement aura lieu avec effet rétroactif. Cette solution permet que le rejet vers les élevages qui engraissent les vaches soit normalement possible. 

Comment calculez-vous le nombre de jeune stock? 
Le nombre de jeunes cheptels est le nombre qui est calculé en divisant le nombre de bovins de l'éleveur laitier au 28 avril 2017 de 0 à 1 an et de 1 an et plus qui n'ont pas encore vêlé par le nombre de bovins qui ont vêlé au moins une fois ce jour-là. Afin d'atteindre la réduction d'UG prescrite, la part des jeunes animaux dans le cheptel laitier total doit donc rester la même. Tant que ce ratio est respecté, l'évacuation des jeunes animaux peut avoir lieu vers n'importe quelle exploitation (laitière ou non laitière).

Races bovines rares
Le régime prévoyait une exception pour les éleveurs de veaux de boucherie. Celle-ci expire car les exploitations non laitières ne sont plus couvertes par le règlement. Le transport des bovins vers les centres de rassemblement agréés et les étables d'exportation sera intégralement maintenu. Le règlement d'exception sera étendu à l'augmentation du nombre de bovins de race Brandrood, Frisian Dutch, Roodbont Frisian, Groninger blaarkop et Lakenvelder. Une condition est toutefois que les bovins soient marqués dans le système d'I&R. Cela doit être fait d'une manière qui sera précisée par le secrétaire d'État. 

Entrée en vigueur
Les modifications du régime entreront en vigueur le 1er mai 2017. Pour les parties du régime qui concernaient les exploitations non laitières, l'ajustement est rétroactif au 1er mars 2017. Les exploitations non laitières sont donc exclues du régime avec effet rétroactif. 

Des semaines passionnantes à venir
En référé concernant le règlement de 2017 sur la réduction des phosphates La décision du juge des référés du tribunal de district de La Haye est attendue le 4 mai. D'ici quelques jours, des décisions suivront également sur les problèmes signalés par les producteurs laitiers.
Le mardi 16 mai 2017, le Sénat examinera en séance plénière les propositions législatives relatives aux droits au phosphate pour les bovins laitiers et à la croissance foncière de l'élevage laitier. La régulation des phosphates est donc dans une phase cruciale.

Pierre Goumans

Peter Goumans est avocat chez Hekkelman. Il se concentre sur le secteur agricole et suit de près l'évolution de ce secteur. Dans ses blogs, il discute des questions juridiques dans le secteur agricole.
commentaires
Commentaires 5
anton 1 mai 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/ondernemen/columns/column/10874315/nieuw-in-phosphateregeling-is-jongveegetal][/url]
qui peut le suivre.
Femelle 1 mai 2017
Le pire, c'est qu'à La Haye, les lignes commencent ligne après ligne avec une date de rétroactivité si vous avez 1 LU de trop, vous payez une amende de 11 LU ou plus
Si vous appelez Rvo, ils ne peuvent pas répondre car la loi n'est pas encore prête et le gouvernement ne fait que percevoir des amendes
Et puis toutes ces vaches gestantes qui doivent maintenant aller à l'abattoir
Si trop d'oies sont chassées, vous devez entendre la fête de l'animal
Cette fête s'est sûrement endormie maintenant ? † Je ne sais pas dans quel genre de monde nous vivons ces jours-ci
De grands mots comme les droits de l'homme
droits des animaux. Les gens reçoivent un numéro de personne et une vache une unité de bétail


Me
leonardo2 2 mai 2017
quel gâchis et que pour apaiser ce gang communiste à BRUXELLES, il est temps que les français sortent pour que tout ça à BRUXELLES soit voué à l'échec !!!
agriculteur friske 2 mai 2017
Je pense que toute la dérogation pourrait échouer.
nous n'avons plus rien à voir avec les plafonds de phosphate.
Alors seulement avoir à voir avec la norme d'application.
Sommes-nous libérés de cette farce de Hague organisée par la banque, les fabricants de concentrés et la laiterie ?
Abonné
mafex 2 mai 2017
totalement vrai @fryske boer
il s'avère que "le bien volé ne prospère pas
le surplus de phosphate qui "bénéficie" au secteur de l'élevage laitier, volé aux autres secteurs, est en train de s'effondrer
mais abolir la dérogation coûte désormais trop cher de perdre la face.
mais abolir vaut mieux que cela.
mieux vaut à moitié tourné que complètement erré.
sophia 12 mai 2017
Mettons tout en ordre
ceux qui ont assez de terre n'ont pas à saigner pour ceux qui ont 200 à 300 vaches avec 10 ha. pays cela a toujours été le cas qui a investi dans la terre peut maintenant non seulement saigner à la banque mais aussi au gouvernement c'est insupportable.
cela aurait déjà dû être introduit pour le quota laitier
alors c'est simple pour tous ceux qui ont du bétail car tous les animaux
ont-ils une teneur en phosphate ou l'oublient-ils pendant un moment et un nouveau calcul sera fait dans six mois, puis la laiterie pourra à nouveau jouer le meilleur garçon de la classe et le syndicat du lait donnera un coup de pied à ses agriculteurs tout comme le lto avec ses agriculteurs liés à la terre.
où sont tous ces gens, ces gens biologiques qui pensent quand les vaches sortent et qu'ils ont un terrain suffisamment stable et spacieux pour que vous soyez biologiste jusqu'à présent, ce sont les gens de la ferme et de Mn van Dam encore plus loin.
Vous ne pouvez plus répondre.

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