Un nouveau terme a été introduit dans le règlement 2017 sur la réduction des phosphates : le nombre de jeunes animaux. Le règlement n'est pas plus clair. Quels sont les principaux changements apportés au régime ?
Peu avant l'ouverture de la procédure sommaire concernant la Règlement de 2017 sur la réduction des phosphates a annoncé le secrétaire d'État sortant Van Dam de limiter le règlement aux entreprises productrices de lait. Peu de temps après, la Chambre des représentants a également promis d'épargner les races rares d'animaux de compagnie. Les deux changements annoncés ont maintenant été traduits en un amendement au Règlement. Cela évite immédiatement que le transfert de bétail vers des exploitations exemptées du régime continue de compter comme une réduction. Le nouveau concept introduit : le numéro de jeune souche.
Les jeunes actions contre l'évitement
Van Dam a décidé de limiter le programme aux exploitations laitières. Cette limitation menace les objectifs de réduction. Si le déplacement du bétail vers des exploitations non laitières comptait comme une réduction et que le bétail restait aux Pays-Bas, le déplacement n'aurait aucun effet sur le plafond de phosphate. La question est : comment s'assure-t-on que le bétail est effectivement retiré et que le retour à la ferme est exclu ? Pour éviter que l'affectation de réduction ne soit contournée, il procède à 2 ajustements :
Comment calculez-vous le nombre de jeune stock?
Le nombre de jeunes cheptels est le nombre qui est calculé en divisant le nombre de bovins de l'éleveur laitier au 28 avril 2017 de 0 à 1 an et de 1 an et plus qui n'ont pas encore vêlé par le nombre de bovins qui ont vêlé au moins une fois ce jour-là. Afin d'atteindre la réduction d'UG prescrite, la part des jeunes animaux dans le cheptel laitier total doit donc rester la même. Tant que ce ratio est respecté, l'évacuation des jeunes animaux peut avoir lieu vers n'importe quelle exploitation (laitière ou non laitière).
Races bovines rares
Le régime prévoyait une exception pour les éleveurs de veaux de boucherie. Celle-ci expire car les exploitations non laitières ne sont plus couvertes par le règlement. Le transport des bovins vers les centres de rassemblement agréés et les étables d'exportation sera intégralement maintenu. Le règlement d'exception sera étendu à l'augmentation du nombre de bovins de race Brandrood, Frisian Dutch, Roodbont Frisian, Groninger blaarkop et Lakenvelder. Une condition est toutefois que les bovins soient marqués dans le système d'I&R. Cela doit être fait d'une manière qui sera précisée par le secrétaire d'État.
Entrée en vigueur
Les modifications du régime entreront en vigueur le 1er mai 2017. Pour les parties du régime qui concernaient les exploitations non laitières, l'ajustement est rétroactif au 1er mars 2017. Les exploitations non laitières sont donc exclues du régime avec effet rétroactif.
Des semaines passionnantes à venir
En référé concernant le règlement de 2017 sur la réduction des phosphates La décision du juge des référés du tribunal de district de La Haye est attendue le 4 mai. D'ici quelques jours, des décisions suivront également sur les problèmes signalés par les producteurs laitiers.
Le mardi 16 mai 2017, le Sénat examinera en séance plénière les propositions législatives relatives aux droits au phosphate pour les bovins laitiers et à la croissance foncière de l'élevage laitier. La régulation des phosphates est donc dans une phase cruciale.
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