Le prix du gasoil a touché le fond

L'optimisme est apparu sur le marché mondial du pétrole quant à l'effet des mesures de limitation de la production. Ces mesures sont entrées en vigueur le 1er mai. En outre, la pandémie du coronavirus semble avoir dépassé son apogée dans une grande partie du monde et de plus en plus de pays assouplissent les mesures liées au coronavirus. Cela entraîne une nouvelle augmentation de la demande d’énergie.

Le gaz naturel également en chute libre
À la suite de l’énorme chute du prix du pétrole ces derniers mois, le prix du gaz naturel s’est également complètement effondré. Ici aussi, les capacités de stockage disponibles dans le monde commencent à être pleinement utilisées, ce qui signifie qu'en théorie, tout comme pour le prix du pétrole, un prix négatif est possible à un moment donné.

Si les acheteurs deviennent physiquement responsables des transactions pétrolières et gazières, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter d’avoir à supporter des coûts de stockage. Contrairement au pétrole, la demande de gaz naturel présente également une nette tendance saisonnière. À mesure que les températures augmentent dans l’hémisphère Nord, la demande de gaz naturel diminue.

D’un autre côté, la production d’énergie durable est également inférieure à celle d’avril, où un prix quotidien négatif pour l’énergie durable avait été payé à plusieurs reprises. Cela ne s'est pas produit la semaine dernière. Les prévisions météorologiques ne donnent pas non plus d'indications sur une durée d'ensoleillement et/ou une force du vent particulièrement positive.

Digesteurs de fumier nécessaires
Pour répondre à toute la demande d'énergie durable, la biomasse est également nécessaire, rapporte le Bureau central de planification (CPB) dans le rapport « Disponibilité et options d'application de la biomasse durable ». La production de gaz à partir de la biomasse est en grande partie assurée par des installations de fermentation du fumier, avec ou sans supplémentation avec d'autres biomasses.