Au moins 40 pétroliers attendent des temps meilleurs au large de Rotterdam. Ils seront déchargés lorsque le marché pétrolier reprendra, mais pour l'instant il n'y a aucune perspective d'une hausse rapide des prix.
L’offre de pétrole dépasse toujours la demande. Le prix semble avoir trouvé une nouvelle norme depuis que la peur de nouvelles flambées du coronavirus s’empare du monde. Alors que de nombreux pays assouplissent les mesures liées au coronavirus, l'inquiétude grandit quant à une éventuelle nouvelle vague d'infections dans les pays où l'assouplissement a été introduit en premier, comme la Chine, la Corée du Sud et l'Allemagne.
Un peu plus de 80 centimes
Vu sous cet angle, il n’est pas évident que le prix du diesel destiné à l’agriculture dépasse rapidement l’euro. Le prix fluctue depuis des semaines juste au-dessus de 80 centimes d'euro (hors TVA, y compris volume et remise réservée aux membres). Ainsi, selon le Financieel Dagblad, plus de 40 pétroliers remplis à ras bord de pétrole et d'essence attendent des temps meilleurs. Dès que les prix remonteront, les navires seront déchargés.
Nouveau prix du gaz à la baisse
Tout comme sur le marché du pétrole, un nouveau niveau de prix normal semble également être apparu sur les marchés de l’électricité et du gaz. Les fortes hausses de prix appartiennent au passé. En général, la demande d’énergie durable est inférieure à l’offre. Le week-end, lorsque le vent se lève, il arrive encore que le prix journalier soit négatif.
Le prix quotidien de l’essence est resté assez stable au cours du week-end dernier et au début de cette semaine. Au cours de la semaine, le prix quotidien du gaz a atteint un nouveau plus bas car la capacité de stockage est bien inférieure à la normale.
L'OPEP et les centrales nucléaires françaises
À plus long terme, l’évolution de la pandémie du coronavirus est avant tout décisive. Sur le marché pétrolier, de nouvelles réductions de production de la part d'acteurs majeurs comme l'OPEP pourraient entraîner une hausse des prix. La maintenance programmée de dizaines de centrales nucléaires françaises joue un rôle sur le marché du gaz. Cette maintenance est retardée en raison d'un manque de personnel dû à la crise corona.
Le marché de l’énergie durable peut renaître si la demande d’électricité augmente, dès que la chaleur estivale commence et que les climatiseurs tournent à plein régime. Il y a de fortes chances que cela devienne bientôt réalité, car les zones anticycloniques dominent également les cartes météorologiques à long terme et le soleil monte régulièrement plus haut dans le ciel à l'approche du jour le plus long.
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