La biomasse doit être de moins en moins utilisée pour produire de l'énergie, car à l'avenir, elle sera principalement nécessaire à la chimie et comme matière première pour les matériaux.
Les subventions à la biomasse comme source d'électricité ou de chaleur doivent donc être supprimées le plus rapidement possible. Ce des rapports la NOS sur la base d'un projet d'avis encore confidentiel du Conseil économique et social (SER) qui a été consulté par le radiodiffuseur d'État.
Le SER juge l'utilisation de la biomasse sous forme d'arbres et de granulés de bois fabriqués à partir de ceux-ci aux Pays-Bas, qui est désormais très controversée. Le conseil pourrait coûter très cher à l'État néerlandais. L'abandon accéléré de la biomasse en tant que source d'énergie donne droit à une compensation aux entreprises qui ont déjà investi dans la biomasse. Le SER estime que le gouvernement n'est pas fiable s'il n'indemnise pas. Les investissements des entreprises et les subventions versées se chiffrent en plusieurs milliards.
Matière première précieuse et pas de carburant
UN rapport de l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale a récemment plaidé plus ou moins en faveur de l'utilisation de la biomasse comme source d'énergie. Il a été commandé par le gouvernement pour s'inspirer du SER.
Le SER veut voir la biomasse principalement comme une matière première précieuse pour le recyclage biochimique et le moins possible comme un carburant. Pour les activités pour lesquelles aucune énergie solaire ou éolienne n'est disponible, le SER considère les biocarburants (cultures telles que le colza et la graisse qui ne peuvent plus être utilisées pour cuire) acceptables. Le SER ne répond pas à la question de savoir comment les Pays-Bas - que 60 % de son énergie « durable » provient actuellement de la biomasse - doit répondre aux normes de 'Paris'. C'est précisément en investissant massivement dans la biomasse que les Pays-Bas ont pu suivre un peu le rythme. Le concept de conseil RSE met un fil à cette stratégie.
Cet article fait partie de la collaboration de contenu entre Boerenbusiness et journal alimentaire.
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