Après une remontée du prix des droits de CO2, cette partie du marché de l’énergie s’est également calmée après plusieurs mois de corona qui ont tout bouleversé.
Cette semaine le prix s'est stabilisé autour de 27€. Le prix des droits de CO2 est désormais revenu aux niveaux d’avant la crise du coronavirus. Cette reprise est en partie le résultat de spéculations. Les commerçants ont réagi à la baisse des prix due à la crise du coronavirus en achetant.
La fluctuation des prix est également liée à la nature incertaine des échanges de droits d’émission. L’offre et la demande sont difficiles à prévoir et la politique a également une influence majeure lorsqu’il s’agit de modifier les impôts et les objectifs climatiques, en fonction de la couleur politique en charge. A long terme, les experts n'excluent pas un prix de 50 à 100 euros par tonne de CO2.
La stabilisation du marché des droits de CO2 s’inscrit dans le cadre de l’image générale selon laquelle le marché de l’énergie est stable, maintenant que la crise du coronavirus semble maîtrisée, du moins en Europe. Le prix du diesel agricole a légèrement augmenté cette semaine pour atteindre un peu plus de 0,90 € le litre. L’offre de pétrole brut a diminué d’une manière sans précédent en peu de temps.
Pour l’instant, il n’y a aucune perspective d’un retour de la demande aux niveaux d’avant le coronavirus. Le prix du pétrole brut oscille depuis des semaines entre 40 et 45 euros le baril. Le prix du gaz est également stable depuis des semaines. Un peu plus de 5 € le mètre cube et cela ne devrait pas changer dans un avenir proche. L’approvisionnement en gaz norvégien et russe est déterminant.
Aucun changement majeur n’est attendu sur le marché de l’électricité durable. Ce printemps, ce marché s'est avéré être avant tout un marché dépendant des conditions météorologiques. Le printemps record et ensoleillé a entraîné une augmentation de 40 % de l'énergie solaire par rapport à l'année dernière. Bien que l’augmentation de la capacité d’année en année joue également un rôle.
Aucun extrême d'ensoleillement et de vent n'est attendu dans les semaines à venir, ni dans le sens négatif ni dans le sens positif. Quoi qu’il en soit, les climatiseurs gourmands en énergie ne fonctionneront pas à plein régime, car les vagues de chaleur comme celles de 2018 et 2019 ne se produiront pas cette année pour le moment.
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