Le diesel agricole continue de coûter environ 0,90 € le litre. Le prix du pétrole et du gaz naturel est très stable depuis des semaines. Alors que les caprices de la production d'énergie durable augmentent.
La production de pétrole et de gaz naturel peut être bien planifiée, comme cela a également été démontré lors de la crise corona. La production peut être augmentée ou réduite relativement facilement et les stocks sont faciles à constituer et relativement bon marché.
Taux journalier négatif
Parce qu'il n'y a pas un tel effet tampon dans la production d'électricité par les panneaux solaires et les éoliennes, les prévisions pour le marché de l'électricité doivent être très précises. Les prévisions trop hautes ou trop basses sont réglées avec TenneT, l'opérateur des réseaux à haute tension aux Pays-Bas, et l'équilibreur général sur le réseau.
Compte tenu du déséquilibre qui a existé tout au long de l'année entre l'offre et la demande d'énergie durable, il est évident que le prix journalier sera à nouveau négatif le week-end prochain. Après tout, le temps ensoleillé radieux combiné à l'augmentation rapide de la surface des panneaux solaires entraînera très probablement un pic important de l'offre, alors que la demande est moindre le week-end.
Mais vu la chaleur persistante, il y a bien sûr plus de demande de puissance grâce à la climatisation qui tourne à plein régime partout. Comme pour les panneaux solaires, le nombre de climatiseurs augmente rapidement. Et par rapport à ces derniers jours, le rayonnement solaire le plus intense risque d'être affaibli par des nuages élevés.
Le maintien d'un équilibre entre la production de pointe et ce que le réseau peut gérer constitue en fait un obstacle à la poursuite de l'avancée de l'énergie durable à partir de panneaux solaires et d'éoliennes. Le pourcentage d'électricité produite de manière durable semble donc loin derrière la part du gaz naturel, qui a augmenté presque aussi vite que la quantité d'énergie solaire depuis janvier de cette année.
75% de gaz naturel au total
Aussi rapidement que la part de l'énergie provenant du charbon diminue, la part du gaz comme source d'énergie dans le total augmente. Cela ressort d'un aperçu de la banque ABN Amro. Depuis janvier, la part du gaz naturel dans le total est passée rapidement de plus de 50 % à 75 % (y compris le gaz importé). Mais la tendance à plus long terme depuis 2017 montre également une part croissante du gaz naturel dans le total. Alors que la part de l'énergie issue du charbon n'a cessé de baisser depuis 2015 passant de près de 50% à à peine plus de 5% actuellement. La part de l'énergie issue de la biomasse (y compris le biogaz) et de l'énergie nucléaire reste marginale.
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