Plus il y a d'énergie solaire, plus il y a de climatiseurs ?

Peu importe l'ensoleillement et la vitesse d'expansion de la surface des panneaux solaires aux Pays-Bas, une vague de chaleur ne signifie pas que les prix de l'électricité et du gaz baissent. Cela a également été montré à nouveau la semaine dernière. Au début de la canicule, les prix de l'essence ont légèrement augmenté.

Maintenant que la fin de la canicule est en vue, les prix du gaz et de l'électricité ont tendance à retomber.

Année après année plus de climatiseurs
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les panneaux solaires ne produisent pas de manière optimale lors d'une canicule. Au-dessus de 25 degrés, l'efficacité diminue rapidement. Tant d'approvisionnement supplémentaire en électricité, produit par des panneaux solaires, n'a pas été ajouté, malgré le grand nombre d'heures d'ensoleillement. De plus, la consommation d'énergie lors d'une vague de chaleur augmente considérablement en raison de l'utilisation de climatiseurs. Il faut donc brûler du gaz supplémentaire pour répondre à la demande supplémentaire d'électricité. Personne ne sait à quelle vitesse la consommation d'énergie augmente en raison de l'utilisation croissante des climatiseurs. Le fait est que l'utilisation des climatiseurs par les citoyens et les entreprises aux Pays-Bas augmente d'année en année.

Des étés chauds, des hivers particulièrement chauds
Il existe donc un parallèle remarquable entre l'augmentation de la production d'énergie solaire et l'utilisation des climatiseurs. Les vagues de chaleur provoquent, quel que soit l'ensoleillement et la vitesse de croissance de la surface des panneaux solaires, des émissions de CO2 supplémentaires en été. Et le réchauffement climatique va encore plus vite que prévu, disent les climatologues après cette semaine d'août avec une température maximale moyenne sans précédent de 33 degrés (au KNMI à De Bilt).

Cependant, le réchauffement climatique signifie également des hivers plus chauds, ce qui a un effet beaucoup plus réducteur sur les émissions de CO2 que l'augmentation due à des étés plus chauds. Les hivers chauds et les étés chauds peuvent donc avoir un impact significatif sur le marché des énergies renouvelables.

Repos estival sur le marché de l'énergie
La météo est actuellement l'un des rares facteurs sur le marché de l'énergie qui peut entraîner une différence de prix. Curieusement, la disparition de la vague de chaleur sans précédent actuelle peut entraîner une augmentation de l'approvisionnement en énergie durable. Tant l'énergie éolienne que l'énergie solaire. De l'énergie éolienne, car un temps plus instable avec des vents d'ouest entraîne généralement des vitesses de vent plus élevées que pendant les vagues de chaleur. Et de l'énergie solaire car ils produisent de manière optimale à une température de 25 degrés.

Effet de la faiblesse du dollar limité pour l'instant
Les canicules dynamisent donc le marché de l'énergie durable en période de vacances. La période des fêtes est traditionnellement une période qui permet d'avoir l'esprit serein sur le marché de l'énergie. Une fois les vacances passées, le dynamisme risque de reprendre rapidement.

Au cours des dernières semaines, la forte baisse de la valeur du dollar par rapport à l'euro a provoqué un mouvement sur le marché de l'énergie, mais malgré le fait que la baisse du dollar devrait se poursuivre, à première vue, cela n'entraînera pas de changements majeurs dans les flux énergétiques.

Diesel agricole inchangé 90 centimes
Le prix du pétrole reste stable à légèrement en hausse. Cela se traduit par un prix du diesel agricole actuellement arrondi à 90 cents le litre. Le prix du gazole agricole n'a pratiquement pas bougé depuis la mi-juin.

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