Il y a au propre comme au figuré le calme sur le marché de l'énergie. En attendant les résultats des élections américaines, le prix du pétrole restera stable, tandis que le prix du gaz devra faire face à une légère hausse.
La baisse des prix qui a commencé la semaine dernière en raison de nouvelles mesures concernant la crise corona s'est arrêtée cette semaine. Le prix du gazole agricole (hors TVA, mais incluant une remise membre) se situe à un niveau de prix compris entre 0,85 € et 0,90 € le litre. On ne sait toujours pas quel effet les résultats de l'élection présidentielle américaine auront sur le prix du pétrole. Il est évident que les rapports continus sur les restrictions de production par l'OPEP ont un effet de soutien des prix.
Temps calme au-dessus de la mer et de la terre
Ce « statu quo » sur le marché du pétrole ne s'applique pas aux marchés du gaz et des énergies renouvelables. Les prix de l'essence ont légèrement augmenté cette semaine. Les prix de l'électricité ont également eu tendance à augmenter. La demande croissante due à la baisse des températures en est probablement la principale raison. D'autre part, une augmentation de l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié des États-Unis est attendue dans la période à venir, alors que la saison des ouragans touche à sa fin.
Les zones de haute pression prennent le dessus dans les régions autour de l'océan Atlantique et en Europe occidentale. Au regard de ces prévisions pour l'Europe occidentale, l'offre d'énergie éolienne diminuera dans les semaines à venir, bien que la capacité ne cesse de croître. Les zones anticycloniques domineront probablement l'Europe pendant une période plus longue, de sorte qu'il y aura peu de vent. Ceci s'applique également au-dessus de la mer. Le soleil brille plus souvent que la moyenne pour la période de l'année, mais la position du soleil est trop basse pour être calculée avec un pic d'approvisionnement en électricité à partir de panneaux solaires.
Investissements dans l'hydrogène
L'offre fluctuante de panneaux solaires et d'éoliennes provoque un déséquilibre sur le marché de l'énergie durable. Cela doit être résolu en investissant dans l'hydrogène. Cela s'est révélé jeudi soir 5 novembre lors du débat de la Chambre des représentants sur le budget du ministère de l'Économie et du Climat.
Outre les investissements dans l'hydrogène, le gouvernement garde également la possibilité d'augmenter considérablement l'approvisionnement en gaz vert. Cette idée ne doit pas compter sur le plein soutien de la Chambre des représentants, étant donné qu'un grand nombre de partis sont contre la production de gaz (à partir de fumier, entre autres) à partir de centrales à biomasse. La durabilité du gaz vert issu de la biomasse est remise en question. Les partis de gauche considèrent la production de biogaz à partir de fumier comme tout sauf comme une solution pour accélérer la réduction du CO2.
Débat parlementaire
Le ministre Eric Wiebes des Affaires économiques et du Climat déclare qu'il n'est pas satisfait du résultat des 'Stratégies énergétiques régionales'. De nombreuses régions (30 aux Pays-Bas) optent principalement pour l'énergie solaire au lieu de l'énergie éolienne. Les moulins à vent suscitent beaucoup de résistance de la part des citoyens. De plus, les parcs solaires font polémique, notamment dans les milieux agricoles. Lors du débat à la Chambre des représentants, une motion du D66 et du CDA a également été adoptée appelant le gouvernement à encourager les coopératives énergétiques.
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