Les prix du pétrole ont augmenté en raison du plan de secours américain contre le coronavirus et de la baisse des stocks de pétrole brut. Le prix du pétrole Brent a augmenté de 0,7%, tandis que le West Texas Intermediate a été payé 0,6% de plus. Les analystes s’attendent à ce que la demande de combustibles fossiles continue de diminuer dans les années à venir.
Un dollar américain plus faible, le plan de soutien financier contre le coronavirus et la baisse des stocks de pétrole ont fait grimper les prix du brut Brent de 0,35 $ à 51,44 $ le baril. C'est une hausse de 0,7% par rapport au début de la semaine. Les prix du pétrole WTI ont augmenté de 0,30 $ à 48,30 $ le baril, soit une augmentation de 0,6 %. Les chiffres de l'API montrent que les stocks de pétrole brut ont chuté de 4,8 millions de barils la semaine dernière pour atteindre 492,9 millions de barils.
Cela a eu un impact majeur sur les prix du pétrole, puisque de nombreux analystes s'attendaient plus tôt dans la semaine à une baisse d'environ 2,6 millions de barils. L'OPEP a déjà annoncé qu'elle augmenterait sa production de 500.000 XNUMX barils par jour à partir de janvier. Ce qui joue également un rôle, c'est le fait que les actions asiatiques ont atteint un niveau record la semaine dernière. En effet, les investisseurs s’attendent à une forte reprise économique l’année prochaine.
À quoi s'attendre?
Les prix du pétrole pourraient encore augmenter l’année prochaine à mesure que les programmes de vaccination seront lancés dans le monde, selon plusieurs analystes. Les restrictions actuellement en vigueur dans de nombreux pays pourront alors à nouveau être progressivement supprimées. Mais il existe également des incertitudes. Un exemple en est la nouvelle variante du coronavirus au Royaume-Uni. En conséquence, de nombreux pays ont imposé des restrictions de voyage supplémentaires. Cela a un effet déprimant sur les prix.
En outre, les analystes prédisent que la demande en combustibles fossiles continuera de diminuer dans les années à venir. De plus en plus de pays tentent de limiter leurs émissions afin de respecter, par exemple, l'accord de Paris sur le climat. Plusieurs grandes compagnies pétrolières s’attendent à ce que la demande mondiale de pétrole culmine en 2019.