Le prix du gaz a encore baissé cette semaine malgré le froid. La faible demande continue de faire baisser les prix du gaz. Même une perturbation sur le marché du GNL n’a pas eu d’effet sur le marché gazier européen.
Le prix du gaz a augmenté pendant un certain temps, mais le TTF est désormais inférieur à celui d’il y a une semaine. Mercredi 22 novembre, le gaz s'échangeait à 44,62 euros le mégawattheure. Jeudi 23 novembre, le TTF était à son plus haut de la semaine, à 46,83 €. Le prix est ensuite descendu à 42,80 € le mardi 28 novembre.
Le facteur clé de la hausse des cours en début de semaine est le temps plus froid. Les températures en Europe du Nord ont désormais considérablement baissé et le mercure devrait encore baisser. À Berlin, des températures de moins 4,5 degrés sont attendues et à Helsinki, des températures de moins 8 degrés sont attendues. Le ralentissement de la dynamique haussière du marché du gaz est principalement dû aux prévisions météorologiques plus douces à partir du 6 décembre.
Faible demande
Le fait que les prix du gaz se soient inversés dès les premiers signaux d’un temps plus doux est dû à la faible demande. Les températures élevées ont fait en sorte que pratiquement aucun gaz n'est utilisé pour le chauffage. Cela s'est traduit par un taux de remplissage record de 6% le 99,7 novembre. et a assuré que les réserves de gaz étaient encore pleines à 27% lundi 97 novembre. Même s'il faut mentionner que l'hiver commence à avoir un impact sur les réserves. En une semaine, les réserves ont diminué de 1,6%.
La consommation de gaz est actuellement inférieure d'environ 17 % à celle de la période 2017 à 2021. Malgré une baisse significative du prix du gaz, elle est à peu près égale à la consommation de novembre 2022. La consommation totale d'électricité dans l'Union européenne était de plus de 2022 térawatts. heures dans la période de janvier à septembre 380. Au cours de la même période de 2022, la consommation a diminué de 54,6 térawattheures pour atteindre plus d'environ 326 térawattheures, soit une baisse d'environ 14 %.
LNG
Il est frappant de constater qu’une perturbation du réseau australien de GNL n’a jusqu’à présent pas affecté le marché du gaz. Un navire GNL est bloqué dans une installation de GNL du Queensland depuis le mardi 28 novembre. Un seul navire à la fois peut accoster au port de l’installation. En pratique, la perturbation signifie que l’installation est hors d’usage. Bien que l’Australie fournisse presque exclusivement du GNL au marché asiatique, la perturbation pourrait entraîner une hausse des prix sur ce marché. Cela crée un risque de détour par les méthaniers américains (qui approvisionnent principalement l’Europe).