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Analyse Olie

Les sanctions américaines contre la Russie font grimper le prix du pétrole

16 janvier 2025 -Linda van Eekeres

Les sanctions imposées par Washington à l’industrie pétrolière et gazière russe font monter en flèche les prix du pétrole. Le prix du pétrole est en hausse depuis le début de cette année et dépasse désormais la barre des 80 euros.

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La barre des 80 € a été franchie pour la dernière fois le 7 octobre. Lundi, le prix était de 81,01 dollars, le plus haut depuis fin août. Au moment d’écrire ces lignes (mercredi 15 janvier après-midi), le prix du pétrole est de 80,71 dollars.

Dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier du 15 janvier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne les sanctions plus strictes contre le pétrole russe et iranien ainsi que l'hiver rigoureux dans certaines régions des États-Unis comme causes de la hausse des prix. 

Vendredi, les États-Unis ont imposé des sanctions aux sociétés énergétiques russes Gazprom et Surgutneftegas, à 183 pétroliers, aux commerçants et aux assureurs. Il y a actuellement cinq pétroliers transportant au total près de 4 millions de barils de pétrole brut ancrés dans les eaux chinoises qui auraient déjà dû décharger leur cargaison, selon Bloomberg. Quatre d’entre eux ont été sanctionnés par Washington. Même si la sanction ne s'appliquerait pas encore à ces pétroliers, les ports chinois se montrent hésitants, selon l'agence de presse. Le Royaume-Uni a également annoncé des sanctions, à l'instar des États-Unis.

Optimisme quant au cessez-le-feu à Gaza
En attendant, l'optimisme règne quant à un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, qui comprendrait également la libération progressive des otages (près d'une centaine sont toujours en détention). Des informations antérieures faisant état d'un cessez-le-feu imminent avaient provoqué une chute des prix du pétrole. Il se pourrait que le prix du pétrole ait encore augmenté sans cela, mais il se pourrait également que le marché adopte une attitude plus attentiste, les négociations précédentes ayant échoué. La question est également de savoir combien de temps durera un cessez-le-feu.

Dans son rapport mensuel également publié hier (15 janvier), l'OPEP maintient inchangée sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025 à 1,4 million de barils par jour. Les prévisions de croissance de la production hors OPEP+ sont également les mêmes que le mois dernier, à 1,1 million de barils par jour sur un an. L'OPEP s'attend à la plus forte croissance des approvisionnements en pétrole en provenance des États-Unis, du Brésil, du Canada et de la Norvège.

La production pétrolière américaine plafonnera en 2025
Dans des perspectives également publiées hier, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) s’attend à ce que la croissance de la consommation mondiale de pétrole reste inférieure aux niveaux d’avant la pandémie. L'EIA prévoit une croissance de la demande de 2025 million de barils par jour en 1,3 et de 2026 million de barils par jour en 1,1. Selon le service gouvernemental, la hausse proviendra principalement de l'Asie, notamment de l'Inde. Malgré la promesse de Trump (qui deviendra président dans cinq jours) d'augmenter la production pétrolière américaine (« forage, bébé, forage »), l'EIA s'attend à ce que la production pétrolière atteigne un plafond de 2025 millions de barils par jour en 13,5 (contre 13,2 millions en 2024). ), et que cela ne sera pas rompu en 2026.   

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