La sécheresse frappe le secteur agricole. Les sols de l'Est (sablonneux) en particulier connaissent des difficultés, comme on peut également le voir dans les Boerenbusiness Visite des cultures. L'irrigation est actuellement cruciale pour maintenir les cultures droites, mais pas possible partout.
Sur le Parcelles Crop Tour dans l'est des Pays-Bas, peu ou pas de précipitations sont tombées au cours de la période récente. La parcelle de pommes de terre à Voorst (Gelderland) a reçu 30 millimètres de précipitations au cours des 49 derniers jours. La dernière tempête significative est tombée le mercredi 19 juin (10,4 millimètres). « Nous avons déjà irrigué les pommes de terre deux fois avec de l'eau souterraine ; dans les céréales, cela n'a même plus de sens », explique le producteur de la parcelle.
Selon lui, il y a déjà des dégâts ici et là dus à la chaleur. « Surtout sur les parcelles légères, la culture a du mal à suivre. Heureusement, les températures sont un peu plus modérées en ce moment, donc il y a moins d'évaporation d'humidité.
Pas de source d'eau souterraine
La pénurie d'eau sur la parcelle de Goor (Overijssel) est encore plus grande, où 30 millimètres de précipitations sont tombés au cours des 26,9 derniers jours. Ici aussi, la dernière pluie est tombée le mercredi 19 juin, bien que l'averse n'ait produit que 4,3 millimètres d'eau. La parcelle n'a pas de source d'eau souterraine à sa disposition et les eaux de surface sont interdites de prélèvement. Cela se traduit par un retard de développement des racines et de la culture. Des points secs dans la parcelle sont également visibles.
Les 2 prochains mois détermineront le rendement à la fois dans l'est et dans le reste des Pays-Bas. Assez de pommes de terre semblent s'être développées, mais elles auront besoin d'humidité pour se remplir dans les mois à venir.
Différences régionales
Selon le Comité national de coordination de la distribution d'eau (LCW), des différences régionales importantes sont actuellement visibles. Les niveaux des eaux souterraines sont inférieurs à la normale sur les sols sablonneux plus élevés en particulier, rapporte le Moniteur de sécheresse à partir du mardi 2 juillet. La situation dans les parties basses des Pays-Bas, avec la possibilité d'un approvisionnement en eau à partir des grands fleuves, est normale. Il n'est actuellement pas question de salinisation.
Le déficit national de précipitations est de 119 millimètres. Au cours des 2 prochaines semaines, cette moyenne devrait passer à 146 millimètres. C'est légèrement supérieur à la normale, mais pour le moment plus favorable que l'année dernière. Les exceptions sont l'Achterhoek et la Twente, où la situation est actuellement vulnérable à l'agriculture et à la nature.
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