Ruud Vossebeld dirige une ferme arable avec sa femme et représente la quatrième génération sur cette ferme. La famille a commencé avec quelques animaux et le père de sa femme a trait les vaches ici pendant quarante ans.
Ruud lui-même vient de Haaksbergen, où il n'a pas grandi dans une ferme. « Mais j’ai toujours eu une affinité pour l’agriculture », dit-il à propos de son intérêt précoce. Il a travaillé pour un entrepreneur et a décidé de développer davantage son intérêt en fréquentant le MAS puis le HAS à Dronten. « Pendant mon séjour à la HAS, j'ai construit un réseau précieux, qui m'a énormément aidé dans l'agriculture », explique Ruud. Ce réseau lui est très précieux : « On apprend beaucoup les uns des autres et on peut se soutenir mutuellement. » Ruud bénéficie toujours des contacts qu'il y a noués, tant pour son travail dans l'entreprise que dans son poste chez Profytodsd, où il travaille deux jours par semaine.
Sur leur ferme arable de 40 hectares, Ruud et sa femme cultivent des pommes de terre, des oignons et des plants de pommes de terre. « Un nouveau hangar sera bientôt construit pour que nous puissions stocker les pommes de terre de semence et les oignons dans des caisses », explique Ruud. Certaines des pommes de terre de consommation, les Hansas, sont cultivées pour McCain. « Avant, je vendais toujours mes oignons librement, mais cette année, j'en ai aussi sous contrat. » Il dispose de 6 hectares disponibles et de 2 hectares sous contrat.
L'entreprise Vossebeld comprend environ 40 hectares de terres arables, dont 4 hectares sont destinés aux pommes de terre de semence, 6 hectares aux pommes de terre de table, 8 hectares aux oignons, 6 hectares aux prairies, 8 hectares au blé d'hiver et 4 hectares au blé de printemps.
Ruud est positif quant à l'évolution de l'agriculture, notamment en ce qui concerne la coopération entre les grands fabricants de produits chimiques qui recherchent ensemble des solutions pour l'avenir. « Les réglementations deviennent de plus en plus strictes et en tant que secteur, nous avons une grande responsabilité », dit-il. Ruud souligne que l'agriculture néerlandaise est intensive, ce qui n'est pas seulement lié aux terres disponibles, mais aussi à l'aspect financier. « Le terrain est cher et il est difficile de tout calculer. »
Ruud a la possibilité d'irriguer à partir de sa propre source, ce qui lui donne un avantage en période de sécheresse. Même s’il pense que l’irrigation goutte à goutte est un bon système, il est trop cher pour lui. « L’investissement doit vraiment être rentabilisé par un rendement supplémentaire significatif. » Ces dernières années ont été extrêmes, notamment en raison des inondations. Ruud sait par expérience ce que c'est que de creuser des fossés et de voir l'eau prendre le dessus en 24 heures. « C’est frustrant, mais je ne vois pas cela comme une menace. » Ruud voit des possibilités de mieux protéger les parcelles, mais souligne que cela nécessite beaucoup de consultation et de lobbying, par exemple auprès de l'agence des eaux.
Dans cinq à dix ans, Ruud espère étendre encore la superficie de l'entreprise à 25 hectares de cultures récoltées, telles que des pommes de terre et des oignons. Il continue de chercher des moyens de pérenniser l'entreprise et de s'adapter aux circonstances changeantes de l'agriculture : « Il est important de rester flexible et de réagir aux changements. »
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.