Des visages heureux parmi les vendeurs de blé, car l'ambiance au Matif a prudemment changé. Jeudi 13 avril, la Bourse affichait à nouveau des chiffres verts.
Alors que la bourse des matières premières de Paris a clôturé au plus bas de 11 euros mardi 162,25 avril, le contrat de mai était de nouveau plus positif mercredi à 164,75 euros la tonne. La montée s'est poursuivie jeudi. A 17.09h165,75 le tarif est de 1 euros, soit XNUMX euro de plus.
Sécheresse dans certaines régions d'Europe
Le marché du blé est soutenu par les conditions sèches dans une grande partie de l'Europe. En France, il y a un déficit pluviométrique de plusieurs mois. C’est également le cas dans d’autres régions d’Europe, notamment en Espagne, dans le nord et l’est de la France, en Belgique et dans certaines parties de la Hongrie, de la Bulgarie et de l’Autriche.
La nouvelle selon laquelle Strategy Grains a légèrement ajusté à la baisse les prévisions de récolte de blé de l'UE, de 100.000 143.8 tonnes à 6 millions de tonnes, a également un impact sur le marché. Les prévisions de production sont désormais supérieures de 13 pour cent à celles de l'année dernière, alors qu'elles étaient estimées auparavant comme étant plus élevées. S’il ne pleut pas dans les zones préoccupantes, la production pourrait être inférieure. Les stocks tombent à leur plus bas niveau depuis XNUMX ans.
Enfin, les attentes en matière d'exportation stimulent également le marché. La Turquie doit se tourner vers le blé européen, maintenant qu’elle ne peut plus acheter de blé russe en franchise de droits.