Le marché du blé doit chercher de nouvelles impulsions pour aider le marché à se remettre sur les rails. Lire la suite? Abonnez-vous à 'Granes & Raw Material'.
La relation monétaire entre l'euro et le dollar est un sujet important sur le marché des céréales. A cela s’ajoute le développement des cultures dans l’hémisphère sud. Notamment ceux d’Australie et d’Argentine. Le niveau du marché à terme de 163 € la tonne est considéré par les analystes comme un plancher provisoire pour le blé. Il est cependant difficile d’évaluer la solidité de ce sol. L'euro fort constitue un handicap supplémentaire pour l'Europe.
Les exportations nettes de l’UE en baisse
L'Union européenne (UE) a exporté 13 19 tonnes de céréales entre le 985.055 et le 533.272 septembre. Cela concerne 259.638 tonnes de blé et XNUMX tonnes d'orge.
En outre, plus de 902.000 637.839 tonnes de céréales ont été importées. Le volume des importations est constitué principalement de maïs : 1,1 6,1 tonnes. Dans l'ensemble, l'Union européenne a des exportations nettes de XNUMX million de tonnes, contre XNUMX millions de tonnes à la même période l'an dernier.
Le dollar n’est pas une panacée
Il n’est pas dit que les pays qui paient leurs céréales avec le dollar vendent immédiatement plus de volume. Par exemple, les exportations de blé des États-Unis sont à la traîne par rapport à l’année dernière, lorsque le taux de change euro-dollar était moins favorable.
L'Ukraine a également exporté moins de blé. Entre le 1er juillet et le 19 septembre, 130.000 1 tonnes de moins ont été exportées par rapport à il y a un an. Le volume total s'élève à 9,47 millions de tonnes. Sur ce total, 55 % du volume provient du blé et de la farine de blé. Le reste est constitué d'orge et de maïs.
Les semis se passent bien
Dans l’hémisphère Nord, les opérations de semis pour la saison 2017-2018 battent leur plein. Des pluies abondantes ont causé des problèmes début septembre, mais les semis ont désormais lieu partout. En tout cas, la puissance de frappe ne manque pas.
Les semis se déroulent également bien en Europe de l’Est. Les conditions sèches en Ukraine rendent les précipitations souhaitables pour la germination. Le Canada a déjà ajusté ses prévisions de rendement pour la récolte 2018, de 31,2 millions de tonnes cette année à 27,1 millions de tonnes l'année prochaine.
Dégât des eaux en Argentine
En Argentine, les inondations provoquées par de fortes pluies endommagent les cultures. L'ampleur de la récolte n'est pas encore claire, mais les initiés estiment qu'elle sera affectée négativement par les fortes pluies. Au Brésil, il y a un déficit de précipitations. Les problèmes en Amérique du Sud ont un effet limité sur la formation des prix de l'orge, du maïs et du soja.
Matif se précipite
Le contrat de septembre sur le Matif à Paris a été réglé à 149 € la tonne. Le contrat de décembre démarrait alors au niveau de 161,25 € la tonne. Le niveau de prix le plus bas de cette période contractuelle en septembre.
Le mardi 26 septembre, le marché à terme a clôturé à 166,50 €. Le turnover en début de semaine 39 est élevé. Plus de 20.000 25.000 contrats ont été négociés lundi et près de XNUMX XNUMX mardi. Le chiffre d'affaires le plus élevé depuis la mi-juillet.
Le chiffre d'affaires du nombre de contrats sur le Matif n'a plus été aussi élevé depuis la mi-juillet.