La Commission européenne (CE) votera le 23 octobre le renouvellement pour 10 ans de la licence du glyphosate. Plus de 12 États membres se sont engagés à voter pour, dont les Pays-Bas. L’Allemagne et la France, les deux pays les plus importants, sont dans le doute. Il est donc extrêmement incertain que cet herbicide ait un avenir.
Un nouveau tour de vote aura lieu lundi 23 octobre au sein du Comité permanent des végétaux, des animaux, de l'alimentation humaine et animale (PAFF) à Bruxelles. S'il n'est pas possible d'obtenir le soutien nécessaire pour une nouvelle licence, une nouvelle réunion aura lieu le 12 décembre. Plus d’une douzaine d’États membres se sont engagés à voter pour. Cela inclut également les Pays-Bas.
Les autres grands partisans sont le Royaume-Uni, l’Espagne et la Pologne. Le commissaire européen chargé de la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, affirme qu'une majorité des États membres de l'UE doit voter pour. Les États membres signataires doivent représenter au moins 65 % de la population de l’UE.
Deviner l'opinion
Le point de friction est la position de la France et de l’Allemagne. Les deux États membres européens les plus importants, avec la plus grande population derrière eux. Leur avis sur l’approbation du glyphosate reste flou. La France notamment a des doutes sur la nouvelle licence. Sans leur soutien, l’admission n’est pas possible. La situation est en train de se détériorer.
La licence du glyphosate expire le 31 décembre 2017. Sans renouvellement, une interdiction entrera en vigueur le 1er janvier. S’ensuit un délai de grâce de 6 mois.
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