Dans une nouvelle casquette

La culture des protéines est une priorité européenne

7 Novembre 2017 -Niels van der Boom

Un projet de résolution de la commission de l'agriculture du Parlement européen montre que la politique agricole commune (PAC) se concentre sur la culture de protéines végétales. L’autosuffisance est une priorité à l’ordre du jour. Même si le plan protéique actuel existe depuis 15 ans, il reste encore beaucoup à faire.

La commission de l'agriculture du Parlement européen (PE) a un projet de résolution publié, contenant une vision pour la culture des protéagineux. La nouvelle PAC doit résoudre ce problème, écrit le site Internet Se sentait.

38

procent

de toutes les protéines proviennent de l’UE

Le soja domine le marché des protéines
Le taux d'autosuffisance de l'Union européenne (UE) s'élève actuellement à 38 % pour l'ensemble des protéines utilisées dans l'alimentation animale. Toutefois, les différences par produit sont importantes.

Le soja et les tourteaux représentent un tiers de l'apport total en protéines, alors que le taux d'autosuffisance est inférieur à 5 %. Environ 45 % du marché mondial des protéines est constitué du commerce du soja. En Europe, la consommation est passée de 1960 millions de tonnes à 2,42 millions de tonnes depuis 36.

Différentes sources de protéines
Selon la Commission de l'Agriculture, il appartient à tous les États membres européens de réduire leur dépendance aux protéines importées. Outre la culture locale du soja, il existe également de la place pour d'autres cultures de légumineuses, comme le colza, le tournesol, les pois, les féveroles et le lupin.

Pour augmenter la culture, il faut stimuler ces cultures. À cette fin, le premier pilier est examiné, notamment à travers des mesures de verdissement. Selon le comité, la diversification des cultures, la culture biologique et les programmes de certification offrent également des opportunités.

La politique commerciale ne reflète pas la réalité

Collaborer avec les voisins
Des recherches à long terme sont également nécessaires pour les cultures moins développées. Le secteur privé ne s’y intéresse que peu, voire pas du tout. Une coopération étroite avec les pays voisins comme l'Ukraine, où les zones de culture sont très adaptées à la culture du soja, est importante. La politique commerciale actuelle n’est pas conforme à la réalité, comme on peut le lire dans le projet de résolution. Dans l’intérêt de l’environnement et du climat, la production et la consommation doivent être réexaminées.

Politique conflictuelle
C'est spécial décision de la Commission européenne de ne plus autoriser l'utilisation de produits phytopharmaceutiques dans la culture de protéagineux pour la campagne 2018. Les cultures comme la luzerne, les féveroles et le soja ne peuvent pas être pulvérisées si elles comptent dans la zone d’intérêt écologique. D’autres mesures ont disparu lors des réunions Omnibus, mais la mesure anti-GBM demeure.

le Congrès national de l'agriculture économique (30 novembre à Bunnik) le changement climatique et la transition protéique seront également abordés. Vous venez ? Cliquez ici pour plus d'informations.

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Niels van der Boom

Niels van der Boom est spécialiste principal du marché des cultures arables chez DCA Market Intelligence. Il réalise principalement des analyses et des mises à jour sur le marché de la pomme de terre. Dans ses colonnes, il partage sa vision pointue du secteur des cultures arables et de la technologie.

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