Ce sont principalement les conditions météorologiques qui affectent le marché mondial, comme par exemple les conditions hivernales extrêmes aux États-Unis et leur absence en Europe de l'Est. Cela pourrait-il faire évoluer les prix ?
Les chiffres du ministère russe de l'Agriculture montrent que le pays a récolté 2017 millions de tonnes de blé (net) au cours de la saison 2018/85,8. C'est un record, ce qui signifie que le pays doit exporter beaucoup de blé. Le ministère arrive à un chiffre d'exportation de 35,3 millions de tonnes. Cela représente une augmentation de 500.000 31 tonnes par rapport aux prévisions précédentes et une augmentation de XNUMX% par rapport à la saison dernière.
La Russie est donc un acteur mondial majeur en matière d’exportation de blé. La faiblesse du rouble par rapport à l'euro contribue à la position exportatrice du pays. En outre, des subventions sont accordées au transport, afin de maintenir la hausse des coûts de transport à un niveau raisonnable. Cela fait du blé russe le moins cher du monde.
Neige et gel
Les prix sur le marché mondial se sont stabilisés. Il y a des raisons à cela, notamment aux États-Unis et au Canada. Des températures record ont été mesurées, parfois combinées à beaucoup de neige. Le réseau logistique s’en trouve perturbé (les voies navigables gelées et les liaisons ferroviaires et routières sont inutilisables). Dans les régions où la neige est insuffisante, le froid extrême endommage les cultures. Le dollar s'est affaibli ces derniers jours, entraînant une légère hausse des prix des céréales.
Les céréales d’hiver sont en meilleur état en Ukraine. L’automne a été relativement chaud et l’humidité a permis un développement favorable des cultures. Il n'y a pratiquement pas de couverture neigeuse dans le pays. S'il y a encore de fortes gelées, les cultures courent un grand risque. Toutefois, le temps reste remarquablement doux en Europe centrale et orientale.
Pluie
Il n'y a pratiquement pas d'hiver en Europe occidentale. Les fortes pluies ont retardé, voire rendu impossible, le développement des cultures. Il reste encore beaucoup de blé d’hiver à semer. Reste à savoir quand cela sera possible.
Le choix des céréales d’été est le plus évident, même s’il semble que l’approvisionnement en semences soit restreint. Dans le nord des Pays-Bas notamment, de nombreuses parcelles sont encore incultes et, dans certains cas, même pas récoltées. De nouveaux chiffres de certification du NAK montrent que 4,5 % de blé d'hiver en moins a été certifié et 82 % de blé de printemps en moins a été certifié. Cela concerne 628 et 144 tonnes de semences.
Moins d'exportations
Entre le 6 et le 12 décembre, 385.635 259.000 tonnes de céréales ont été exportées depuis l'Union européenne (UE). Cela concerne plus de 206.723 160.410 tonnes de blé tendre. Par ailleurs, 4,9 11,1 tonnes ont été importées, principalement du maïs : XNUMX XNUMX tonnes. Selon le système douanier, cela fait de l'UE un exportateur net de XNUMX millions de tonnes de céréales. Cela représentait XNUMX millions de tonnes pour la même période l'année dernière.
La Commission européenne a annoncé son intention d'ajouter davantage d'éthanol (à base de céréales et de sucre) aux combustibles fossiles, jusqu'à 14 % d'ici 2030. Le Parlement européen n'a pas encore examiné la question. Les organisations environnementales et les fabricants de produits alimentaires ne voient aucun intérêt à ce plan. Environ 4,4 % des céréales européennes sont transformées en éthanol. Un avantage supplémentaire est que le sous-produit DDGS constitue une bonne alternative au soja OGM et à d’autres sources de protéines importées.