La superficie consacrée au blé a fortement diminué ces dernières années. Toutefois, cela n’a pas encore entraîné une hausse des prix du blé. ABN Amro s’attend à ce que cela ne change pas à long terme.
Le prix du blé étant bas depuis des années, on en cultive moins partout dans le monde. Aux Pays-Bas, la superficie a également diminué de 2017 % en 9. Cette diminution s'ajoute à une diminution de 10 % en 2016. En particulier en Zélande, où l'on cultivait auparavant beaucoup de blé, la superficie a fortement diminué (-14 %).
Les producteurs optent pour des cultures plus rentables, comme la betterave sucrière et la pomme de terre. Les superficies en betteraves sucrières ont notamment fortement augmenté (+20%). La Russie fait exception, où la superficie consacrée au blé est en augmentation.
Efficacité accrue
Pourtant, les récoltes de céréales restent élevées en raison d’une plus grande efficacité. À l’échelle mondiale, une superficie plus petite produit un rendement plus élevé. Cette baisse n’entraînera pas encore une baisse de la production en 2018, estime l’International Grain Council (IGC). Ce n’est que vers 2019 que l’on s’attend à une contraction suffisante pour entraîner une baisse de la production.
Selon l'IGC, la demande de blé pour l'alimentation animale est en baisse. La croissance de la demande de blé alimentaire (due à la croissance démographique) compense cette baisse. Toutefois, la demande en légère hausse ne suffit pas à écouler les stocks accumulés.
Prix du marché
Pourtant le prix du blé a augmenté quelque chose ces derniers jours. Le dollar « moins cher » rend, entre autres choses, le blé américain attractif, ce qui favorise la fluidité des échanges. Les conditions sèches dans les principales régions du blé d’hiver constituent également des incitations positives pour le marché.Le contrat de mars à Paris et Chicago est en hausse.
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