Il existe un marché météorologique aux États-Unis (US) et au Brésil. La sécheresse au Brésil et en Argentine affecte le prix du blé au CBoT de Chicago. Cependant, cela ne garantit pas immédiatement que le marché est plus stable.
Les récoltes peuvent encore se rétablir lorsqu’il pleut. Cependant, le rendement attendu de la récolte de blé brésilienne a été réduit de 2,4 millions de tonnes pour atteindre un total de 4,3 millions de tonnes. En conséquence, le Brésil devra importer beaucoup plus ; au lieu de 5,5 millions de tonnes, environ 8 millions de tonnes.
Plus d’exportations autour de la mer Noire
Les exportations de la région de la mer Noire semblent augmenter légèrement cette année. Des exportations de 37,5 millions de tonnes sont attendues, contre 36,5 millions de tonnes l'an dernier. Ceci malgré le fait que la Russie a produit 3 millions de tonnes de moins que l'année dernière (85 millions de tonnes).
L'Ukraine a également produit moins (26 millions de tonnes). Il est frappant de constater que, malgré la faiblesse du dollar, les exportations américaines accusent un retard de 10 % par rapport à l’année dernière.
Les marchés européens volatils
Les marchés européens présentent un tableau contrasté avec une hausse des cours spot français de 3,50 € à 160,50 € la tonne (livraison en mars) et des baisses de plusieurs euros la tonne en Allemagne et aux Pays-Bas. Le cours à terme du maïs (livraison mars) progresse de 2,50 € à 153,75 € la tonne, contre un cours de juin à 160 € (+1,75 €) la tonne.Le cours de clôture du blé fait yo-yo sur le Matif.
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