Les agriculteurs australiens connaissent cette année la pire sécheresse jamais vue. La situation est particulièrement extrême sur la côte est du pays. Cela coûte beaucoup aux agriculteurs, mais les éleveurs sont également dans une situation désespérée.
C'est le pire sécheresse un jour. Dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, sur la côte est du pays, il n’a pas plu par endroits depuis décembre 2017. Les éleveurs éprouvent donc de grandes difficultés à maintenir leur cheptel en vie. Le défenseur du secteur de la viande s'attend à ce que le nombre massacres augmentera de près de 10 % cette année. Le temps est également très sec dans l’est du Queensland.
Les prix des aliments grimpent en flèche
Le fourrage grossier devient une denrée rare dans le pays et est parfois importé de la côte ouest. Cela fait environ 3.500 XNUMX kilomètres. Les prix pour céréales fourragères ont augmenté de manière significative. Le blé est payé à 255 € la tonne, l'orge à 250 € la tonne et le maïs à 320 € la tonne. Les céréales séchées sont fauchées et récoltées comme foin. Les prix montent à plus de 380 € la tonne schrijft Agriculteurs hebdomadaire. En cas de pénurie de foin, la canne à sucre et le coton sont donnés en nourriture aux vaches et aux moutons.
Les analystes s'attendent à une baisse de 20 % de la récolte de blé. Cela signifie un rendement de 19 à 22 millions de tonnes. La Banque nationale australienne estime à 18,4 millions de tonnes, contre 20 millions de tonnes l'année dernière. Le Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) estime que 22 millions de tonnes seront récoltées. La pluie est tombée sur l'ouest de l'Australie, rendant les conditions de croissance bonnes. L’organisation des producteurs s’attend à une récolte de céréales 20 % plus élevée qu’en 2017.
Influence mondiale
L'Australie est habituée à quelque chose en matière de sécheresse. Entre 2001 et 2009, le temps a été constamment sec. La croissance économique a diminué d'environ 1% et de nombreux agriculteurs ont été contraints d'arrêter. La sécheresse persiste dans certaines régions depuis 2013. L'Australie est le quatrième exportateur mondial de blé et, pour la viande bovine, elle se classe même au deuxième rang, après le Brésil. La sécheresse à l’autre bout du monde maintient également le marché (céréalier) européen occupé.
Les exportations de bœuf ont augmenté de 13 % en juillet, mais les exportations vers l'Union européenne (UE) ont chuté de 33 % (près de 40 % par rapport à l'année dernière). L'Australie se classe au quatrième rang mondial des exportateurs de produits laitiers et a vu son volume augmenter de 4 % en juin. Les exportations de fromage ont effectivement diminué.
L’accord sur le climat écarté
En raison de l’extrême sécheresse, le Premier ministre Malcolm Turnbull a jeté l’accord de Paris sur le climat à la poubelle. Il reconnaît que le changement climatique provoque davantage de phénomènes extrêmes, mais il doit mettre un terme à cet accord sous la pression de son parti. Son prédécesseur ne croyait pas au réchauffement climatique, mais Turnbull a signé l'accord. Ses projets n’ont pas été bien accueillis par ses partisans, c’est pourquoi il les a abandonnés.
Le gouvernement australien a promis au groupe national de défense des agriculteurs NFF un soutien de 1,1 milliard d'euros pour aider les agriculteurs sujets à la sécheresse. Ils ont droit à une aide au revenu unique de 7.600 XNUMX €. Ils peuvent également demander des crédits de refinancement et une aide à l’investissement.
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