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intérieur Grains et matières premières

Le marché céréalier américain d’un extrême à l’autre

25 Juin 2019 -Niels van der Boom

Alors que l’Europe souffre d’une canicule, la situation aux États-Unis est bien différente. Les semis des derniers maïs et soja sont retardés en raison de précipitations excessives. Les cultures déjà en surface sont affectées par les inondations. La récolte du blé est également entravée par la météo.

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Le ministère de l'Agriculture des États-Unis (USDA) a publié lundi 24 juin la première évaluation des récoltes de soja. Cela a abouti à un score de 52 % bon/excellent, soit le pourcentage le plus bas depuis le début en 1992. L'évaluation pour le maïs passe de 59 % en semaine 25 à 56 % en semaine 26. Selon l'USDA, 96 % de tout le maïs et 85 % de tout le soja sont désormais en terre.

Bien semer plus tard
Les semis sont donc en retard par rapport aux années précédentes. Normalement, tout le maïs est déjà en terre, ainsi qu'environ 97 % du soja. De plus, toutes les cultures ne sont pas encore au top. Le temps reste extrêmement humide, notamment dans le Midwest, ce qui gêne également la récolte de blé dans le sud des États-Unis. Ce projet est désormais achevé à 15 %, alors que ce chiffre était de 5 % au cours des 34 dernières années.

Suite à ces chiffres, les marchés des matières premières à Chicago ont bougé lundi 24 Juin plus haut. Le ministère publiera vendredi 28 juin les premiers chiffres concernant la superficie réellement ensemencée en céréales. Les analystes s'attendent donc à un caractère quelque peu nerveux sur le marché à terme dans les prochains jours le temps de prendre leurs positions. Toutefois, les initiés estiment que les chiffres sont plus optimistes que la situation réelle.

Par exemple, Bloomberg parle d'environ 35,2 millions d'hectares de maïs, tandis que Reuters parle actuellement de 35,07 millions d'hectares. En mars, l'USDA attendait 37,55 millions d'hectares. Il est presque certain que la superficie sera nettement inférieure.

A quoi sert le rendement ?
Les fortes précipitations et les tempêtes de grêle ont gravement endommagé les récoltes aux États-Unis, même si un temps plus sec est prévu pour les deux prochaines semaines. La question est de savoir si le stock de maïs actuel est suffisant pour absorber la perte de production. Les chiffres positifs concernant la récolte et l'exportation proviennent d'Amérique du Sud. En Ukraine, les semis des cultures de printemps sont terminés. La superficie en maïs reste la même et celle en soja a augmenté de 2 % par rapport à l'année dernière. C’est moins qu’on ne le pensait auparavant.

Le marché américain et le marché céréalier international tentent actuellement de dresser un portrait positif de la situation. On pense souvent que les chiffres de l’USDA ne reflètent pas la réalité. La saison de croissance a démarré loin d’être idéale et a même été désastreuse dans plusieurs régions. Les chiffres à venir ont été collectés début juin et ne donnent donc pas une image complète.

Marché incertain
La principale question est désormais de savoir dans quelle mesure la levée et la croissance sont gênées par les pluies et un démarrage tardif. Cela a sans aucun doute un effet sur le rendement, mais il est difficile de dire dans quelle mesure exactement. Cette incertitude est ressentie par le marché.

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