Fin février, le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a organisé le « Forum sur les perspectives agricoles ». Le ministère de l'Agriculture s'attend à un marché céréalier dynamique pour la saison 2020-21. L’accord de phase 1, le coronavirus, la peste porcine africaine et les barrières tarifaires.
Toutes ces choses pourraient avoir des conséquences majeures sur le marché des céréales, estiment les analystes. Ce qui n’aide pas les Américains, c’est un taux de change fort du dollar. L’accord de phase 1 que le pays a conclu avec la Chine figure en tête de l’agenda américain. Malgré les engagements, aucun achat majeur de matières premières n’a encore commencé, ce qui rend les Américains nerveux.
Facteur chinois incertain
Avec un besoin moindre en matières premières – conséquence de la PPA et du coronavirus – et un prix mondial du soja sous pression, il convient aux Chinois de gagner du temps. Le coronavirus est un facteur incertain, car son impact final n’est que conjecture.
De plus en plus de rapports indiquent que le printemps 2020 sera également humide aux États-Unis. Cela a des conséquences sur le choix de la culture et sur le rendement final. De plus, dans certains endroits, il y a encore du maïs dans les champs, où une autre culture sera bientôt cultivée.
Augmentation de la superficie
L'USDA s'attend à ce que les superficies consacrées au blé, au soja et au maïs augmentent toutes en 3. Cela n'est pas surprenant, étant donné l'énorme quantité de terres qui n'ont pas été semées l'année dernière. En réalité, les zones retrouveront le niveau de 2020, voire 2018% en dessous.