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intérieur Grains et matières premières

Chaudron de faits et de fiction sur le marché céréalier

30 mars 2020 -Niels van der Boom

Alors qu'aux Pays-Bas, nous nous concentrons principalement sur la pomme de terre, le marché international des céréales se concentre également sur la culture de la saison à venir. Les prix record du pétrole, en particulier, entraînent une baisse de la demande d’éthanol. Cela signifie moins de maïs, mais quelle est l’alternative ?

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Ce débat se déroule principalement en Amérique du Nord, où le ministère américain de l'Agriculture, l'USDA, annoncera mardi 31 mars de nouveaux chiffres sur son estimation des superficies 2020. Les experts du marché ne s'attendent pas à ce que ces chiffres apportent beaucoup de nouvelles informations, car le ministère. s'en tiendrait aux chiffres mentionnés le mois dernier.

Chiffres des superficies américaines
Si ces chiffres deviennent réalité, cela signifiera 5 % de maïs-grain en plus et 12 % de soja en plus. On estime que la demande de bioéthanol diminuera de 2 à 5 milliards de gallons aux États-Unis (0,5 à 1,32 milliard de litres). La demande de carburant dans le pays a chuté de 70 à 80 % en une semaine. Outre le pétrole fossile, cela a d’énormes conséquences sur la production d’éthanol.

Beaucoup de maïs avaient cette destination, tout comme le sucre. Les experts du marché s’attendent donc à ce que les agriculteurs américains sèment moins de maïs. En même temps, l’histoire nous enseigne qu’une récolte est généralement semée. Cela signifie plus de soja, plus de blé ou d'autres cultures. Il n’y en a pas beaucoup dans le Midwest.

Plus de protéagineux
Au Canada, la situation est légèrement différente. Le marché des céréales et des protéagineux y a également augmenté. Les producteurs ont plus d’options et devraient cultiver davantage de céréales ou de protéines. Cela se fait au détriment de la superficie du colza. Cela contraste directement avec la pratique actuelle, car après une longue période difficile, les exportations canadiennes de colza reprennent à plein régime.

Le marché du soja présente également de nombreux obstacles. Les exportations américaines sont toujours en avance par rapport à la saison dernière, mais nettement moins qu'il y a quelques semaines. Le Brésil exporte à nouveau beaucoup de soja vers la Chine, qui a commencé à constituer de nouveaux stocks d'aliments pour animaux. La population porcine du pays est en train d'être soigneusement reconstituée.

Obstacles à l'exportation
La COVID-19 rend les ports difficiles d’accès ou incapables de fonctionner à pleine vitesse. Il y a moins de personnes dans la chaîne logistique car elles ne peuvent pas travailler à domicile. Cela est visible en Europe et en Amérique du Nord. Les négociants en céréales et les analystes du marché s’attendent à ce que ce sujet reste l’un des sujets les plus importants des semaines à venir. En Asie notamment, les ports recommencent à prendre de l'ampleur, ce qui signifie que les exportations et les importations ne sont pas sur un pied d'égalité.

Tout comme les consommateurs des supermarchés, les meuneries, les fabricants de produits alimentaires et les négociants en céréales accumulent également des réserves. De nombreux pays poursuivaient déjà des politiques protectionnistes, mais ils le font désormais encore plus. La semaine dernière, des rumeurs ont circulé selon lesquelles la Russie restreindrait ses exportations de blé. Cela ne s'est pas produit. Le quota d'exportation établi de 7 millions de tonnes correspond approximativement à la capacité d'exportation du pays. Le Kazakhstan a restreint l’exportation de nombreux produits agricoles et d’autres pays lui emboîtent le pas. Les producteurs de produits alimentaires ukrainiens demandent également une réduction des exportations afin d’éviter une hausse inutile des prix des denrées alimentaires.

Pénurie alimentaire ou suffisamment de céréales ?
Le marché international des céréales évolue dans ce chaudron d’émotions. Le Matif redeviendra également rouge lundi 30 mars pour le blé et le maïs. Cela s'applique également au CBoT pour le blé et le soja, mais le maïs est inférieur. Les analystes s’attendent à ce que ce comportement de thésaurisation se poursuive, voire s’aggrave. Aussi l'Organisation Mondiale de l'Alimentation (FAO) avertit pour les pénuries alimentaires.

Cependant, si l’on examine les nouveaux chiffres du Conseil international des céréales (GC), il n’y a guère de raisons de les accumuler. Une récolte céréalière record de 2020 millions de tonnes de blé (+768 millions de tonnes) et de 5 milliard de tonnes de maïs-grain (+1,16 millions de tonnes) est attendue pour 40. Il est donc d'autant plus spécial que le blé occupe une telle place.

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