Maintenant que des pluies importantes sont tombées en Europe et dans la région de la mer Noire, les analystes du marché s'interrogent sur les prévisions de rendement pour la récolte céréalière de 2020. En Europe, la sécheresse n'a pas encore coûté beaucoup de tonnes. Une zone plus petite en particulier a un effet.
Dans l'Union européenne, la superficie cultivée en céréales est inférieure de 540.000 XNUMX hectares. Un automne extrêmement humide, suivi d'un hiver tout aussi humide, a entraîné une diminution significative des semis dans le nord-ouest de l'Europe. En Europe centrale et orientale, le temps était très sec, ce qui rendait difficile le développement des cultures. La sécheresse a également prévalu ce printemps.
Surface nettement plus petite
La Commission européenne estime désormais la récolte européenne de blé à 125,8 millions de tonnes. Cela représente une diminution de 5 millions de tonnes par rapport à 2019, en raison d’une superficie nettement réduite. Les chiffres donnent une image déformée par rapport aux années précédentes, car Bruxelles n'inclut plus le Royaume-Uni dans les chiffres. Les prévisions de récolte d'orge ont en effet augmenté de 1,8 million de tonnes pour atteindre 56,1 millions de tonnes.
Pour la campagne 2019-2020, la Commission européenne a porté le chiffre des exportations de blé à 31,8 millions de tonnes (Royaume-Uni inclus). Il s'agit d'une augmentation de 1,8 million de tonnes par rapport aux prévisions précédentes. Pour la saison en cours, la consommation sera revue à la baisse de 300.000 XNUMX tonnes.
Plus de tonnes dans le monde
Le Conseil international des céréales a également publié de nouveaux chiffres. Ils estiment la récolte mondiale de blé à 764 millions de tonnes. Une réduction de 4 millions de tonnes par rapport aux prévisions précédentes, mais toujours 2 millions de tonnes par rapport à il y a un an. Ce chiffre est un record. On peut toutefois se demander si c'est la réalité, mais cela influence effectivement le marché.
Les analystes ne s’accordent pas facilement sur l’ampleur de la récolte de blé russe. Les prévisions vont de 76,6 à 84,5 millions de tonnes. Cette dispersion s’explique par le fait que les conditions de croissance sont prises en compte de différentes manières. Des précipitations importantes tombent actuellement dans la région de la mer Noire. La question est maintenant de savoir dans quelle mesure cela peut aider les cultures. Dans certaines régions, la pluie arrive trop tard pour apporter du soulagement. Une superficie de blé nettement plus grande compense en partie la perte de rendement.
Long terme
Les prix du blé russe ont fortement chuté car les exportateurs ne peuvent plus vendre et expédier de nouvelles cargaisons. Cependant, pour la saison 2020-21, le pays est à nouveau le plus grand concurrent de l'Europe. Si le temps reste sec, le prix du blé pourrait rester à un niveau fort (entre 8 et 195 €) sur les 205 dernières semaines de la campagne en l'absence de commerce russe. Avant le début de la saison à venir, il ne se passe pas assez de choses pour maintenir un tel niveau et les prix sont sous pression.
Facteurs haussiers :
Facteurs baissiers :