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intérieur Grains et matières premières

La pluie en Russie nuit à Matif

1 Juin 2020 - Niels van der Boom

Des mois de sécheresse dans les pays d'Europe de l'Est comme la Pologne et la Roumanie ont été interrompus par l'arrivée d'averses de pluie. De la pluie est également prévue à nouveau en Russie et en Ukraine. En Europe occidentale, le temps reste très sec. Cela divise le continent européen en ce qui concerne la météo. Les prix du blé sont sous pression.

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Le contrat de septembre sur le Matif à Paris a continué de progresser jeudi et vendredi. Avant le week-end de Pentecôte, le marché à terme clôturait à 188,25 € la tonne. Les échanges ont eu lieu lundi sur Euronext et le contrat pour la nouvelle récolte a dû être à nouveau restitué de 1,75 €, à 186,50 € la tonne. Le contrat de décembre recule de 1,50 € à 188,75 €. Comme lundi était un jour férié dans de nombreux pays européens, les échanges commerciaux ont diminué. La CBoT a également inscrit des chiffres rouges pour les contrats de juillet et septembre, après une légère reprise le week-end dernier.

Chiffres russes en vert
Cette diminution s'explique par les précipitations susmentionnées en Europe de l'Est et dans la région de la mer Noire. Les analystes du marché attribuent immédiatement des chiffres plus élevés à la Russie, notamment en ce qui concerne la récolte de blé. L'influente agence de marché russe SovEcon prévoit que la récolte de céréales sera la deuxième en importance. Ce n’est qu’au cours de la saison 1-2017 qu’une plus grande quantité de céréales a été récoltée.

L’Ukraine a davantage souffert que la Russie, où le temps était très sec, notamment dans le sud. La récolte de blé y sera inférieure de 18 % cette année à celle de 2020, estiment les analystes. Cela signifie que les exportations diminueront également. Jusqu’à un quart de blé en moins serait disponible pour l’exportation. Cependant, les analystes sont profondément divisés quant à savoir si cela se réalisera. Les analystes du marché s'attendent à un volume de blé de 25 à 26 millions de tonnes, contre 28,3 millions de tonnes l'année dernière.

L’Europe occidentale est à sec
Le temps est sec dans ces pays depuis que les céréales d'hiver ont été semées à l'automne dernier. Désormais, ils subissent régulièrement des averses de pluie, même si la question reste de savoir dans quelle mesure les cultures peuvent en bénéficier dans cet état. Le mal est-il déjà fait ? Les choses sont très différentes en France, en Allemagne, au Royaume-Uni ou encore aux Pays-Bas. La sécheresse y continue. Les pluies attendues n’apporteront que peu de soulagement aux cultures. Le blé est resté très déficitaire cette année et le rendement céréalier devrait également être inférieur.

Aux États-Unis, 5 à 10 % du blé d’hiver est désormais récolté. On estime que 90 % du blé de printemps est en terre. Les analystes du marché s’attendent à ce que l’USDA ne modifie pas ses prévisions sur l’état des récoltes. Celui-ci reste inchangé à 54% bon/excellent.

En attendant les moissonneuses-batteuses
Les précipitations en Europe de l’Est et dans la région de la mer Noire nuisent au marché à terme du blé. Ce n'est que lorsque les moissonneuses-batteuses commenceront également à fonctionner en Europe occidentale que l'impact de la sécheresse sur notre partie du continent deviendra plus clair. Compte tenu de la météo, nous nous dirigeons vers la troisième récolte céréalière précoce consécutive. Si l’Allemagne et la France récoltent moins de blé, cela fera grimper les prix (physiques).

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