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intérieur Grains et matières premières

Le compteur de rendement détermine le prix du blé

27 Juillet 2020 -Niels van der Boom

Maintenant que les moissonneuses-batteuses circulent non seulement dans la région de la mer Noire, mais également dans toute l'UE, il est possible d'avoir une meilleure idée des rendements du blé. Ces résultats correspondent en grande partie aux attentes. Des chiffres décevants ont donné un coup de fouet au prix, mais cette reprise est fragile.

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Le contrat de septembre sur le Matif a connu une reprise la semaine dernière (semaine 30) à partir de mardi. Au final, le prix a finalement augmenté de 4 €, à 185,75 € la tonne. Par rapport à la moyenne quinquennale, il s'agit d'un niveau de prix positif, soit 5 € au-dessus du niveau moyen. La pression des récoltes entraîne normalement une baisse des prix jusqu’au début septembre. Le prix du blé ne devrait pas baisser cette saison, mais une cassure à la hausse est tout aussi improbable.

Confirmation d'une récolte de blé plus petite
Le marché à terme a été soutenu, entre autres, par les rapports de l'International Grains Council (IGC) de Londres. Ils ont réduit leurs prévisions de rendement mondial du blé de 24 millions de tonnes jeudi 6 juillet. Il s’agit plutôt d’une confirmation des faits qui existaient déjà, mais cela donne un coup de pouce à la formation des prix. IGC s’attend à ce que l’Argentine sème moins d’hectares de blé parce que la saison des semailles est humide.

Le Midwest américain connaît également des pluies persistantes. Ceci est positif pour le développement des cultures, mais négatif pour la formation des prix du point de vue des grandes cultures. Le prix du maïs est particulièrement sous pression sur la CBoT. La faiblesse du dollar aide le moteur des exportations américaines, qui a connu plusieurs succès en expédiant du soja et du blé vers la Chine. Ce pays a également acheté une quantité record de soja au Brésil. Un taux de change stable et élevé de l’euro a ici un effet négatif sur les exportations.

L'agriculteur hésite à vendre
Un prix du blé stable, voire en hausse, permet aux agriculteurs de conserver leur récolte plus longtemps. C'est difficile pour les exportateurs qui tentent de respecter leurs obligations. C'est le cas en France, mais plus encore dans la région de la mer Noire. Cela maintient les prix physiques au même niveau, car les commerçants doivent puiser plus profondément dans leurs poches pour s’approvisionner.

Aux Pays-Bas, cela n’est pas immédiatement perceptible. La cotation de Rotterdam, notamment pour le blé fourrager européen, est en hausse depuis fin juin. Le prix a également augmenté au cours de la semaine 30, à 193,50 € la tonne. Les « prix fermiers » ne montrent pas cette augmentation. La bourse du Goes a été la seule à progresser, avec 1 € la tonne. Les bourses de Middenmeer et d'Emmeloord ont publié leurs premières cotations pour la récolte 2020, qui s'élèvent à 170 € et 173,50 €. Ce niveau de prix est inférieur de quelques euros au début de l'année dernière.

Les vendanges se poursuivent sans problème
Dans le nord-ouest de l’Europe, les agriculteurs doivent récolter leurs récoltes entre les averses. Cela ne pose pas encore de désagrément majeur. Le blé est récolté en abondance en France. Les chiffres de France AgriMer montrent que près des trois quarts du blé ont été récoltés, contre 50 % une semaine plus tôt. La récolte se poursuit également sans problème dans la région de la mer Noire. Maintenant que les agriculteurs commencent à produire de meilleures récoltes, les rendements augmentent également. La moyenne est de 3,5 tonnes par hectare, soit 6 % de moins que l'an dernier. Au début de la saison, le rendement était encore inférieur de 30 %.

Conclusion
C'est principalement le rendementmètre qui détermine le prix à ce stade de la saison. La sécheresse persistante a donné aux prix une base supérieure à la moyenne. Si les gains sont meilleurs que prévu, le prix peut être restitué à nouveau. 180 € est actuellement le minimum. Compte tenu des attentes actuelles, un niveau de prix nettement plus élevé est peu probable. L’apparition de nouveaux foyers du coronavirus n’a jusqu’à présent eu que peu ou pas d’impact sur le marché des céréales. La thésaurisation massive – comme on l’a vu en mars – n’est plus visible aujourd’hui. Les pays surveillent de plus près leurs propres approvisionnements et n’autorisent plus les exportations effrénées. Cela joue un rôle important, notamment en Russie. Cela peut bénéficier à la formation des prix.

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