Des précipitations bien réparties et des périodes chaudes relativement peu nombreuses ont assuré un développement favorable des cultures dans de grandes parties de l’Europe. En Europe de l’Est, de fortes pluies ont causé des problèmes de maturation et de récolte du blé.
C'est ce que rapporte l'institut JRC Mars de l'Union européenne, qui rend compte mensuellement de l'état des cultures en Europe et hors d'Europe et publie des prévisions de rendement des cultures. Pour la plupart des cultures d’hiver et d’été le bilan est légèrement positif par rapport au mois de juin.
Rendement de l'orge de printemps nettement plus élevé
Par rapport aux prévisions de juin, la plus grande amélioration concerne les prévisions de rendement de l'orge de printemps, qui ont augmenté de 6,4 %. Dans le même temps, les prévisions de rendement du blé dans l'UE-27 et au Royaume-Uni ont de nouveau été révisées à la baisse, mais cette fois de 1 pour cent au maximum. Cet ajustement n'est pas dû au mauvais remplissage des grains dû à la sécheresse du mois de juin en Europe occidentale, mais à la détérioration rapide des conditions en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie. Les fortes précipitations pendant la maturation finissent par affecter négativement les rendements dans l’ensemble de l’UE.
Plus de pommes de terre et de betteraves sucrières
Selon les rapporteurs, le rendement prévu des pommes de terre de consommation aux Pays-Bas, estimé à une moyenne de 44,9 tonnes de pommes de terre de consommation par hectare, est supérieur de plus de 5 % à la moyenne quinquennale et au rendement de 5. Ceci est en raison de précipitations en moyenne bien réparties et de températures moyennes modérées, normales pour la période de l'année, ces dernières semaines. Des rendements de pommes de terre supérieurs à la moyenne sont également attendus en France et en Belgique, selon l'institut JRC Mars.
Pour la même raison, les betteraves sucrières sont estimées à un tonnage supérieur à la moyenne quinquennale. En moyenne 5 tonnes par hectare aux Pays-Bas. Malgré un nombre de plants modéré en raison des conditions extrêmes de germination de ce printemps. Pour être précis, cela représente 86,6% supplémentaires par rapport à la moyenne quinquennale et 4,2% par rapport à l’année dernière. Dans les pays qui nous entourent, on ne s’attend qu’à des rendements de betterave sucrière moyens.
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