L'explosion survenue mardi 4 août à Beyrouth a également rasé les silos à céréales du pays et endommagé un terminal céréalier voisin, selon Raoul Nehme, ministre libanais de l'Économie et du Commerce. Cependant, il ne s’attend pas à ce que cette pénurie inattendue de céréales entraîne des problèmes majeurs.
Le ministre libanais de l'Économie et du Commerce a écrit mardi 4 août au soir que le blé contenu dans les silos à grains détruits pouvait (et ne pouvait plus) être utilisé. Outre les silos à grains, un terminal céréalier voisin a également été endommagé par l'explosion du nitrate d'ammonium stocké. Cela signifie que le pays deviendra encore plus dépendant des importations de blé, entre autres.
Aujourd'hui, le Liban importe chaque année 1,2 million de tonnes de blé et 900.000 2018 tonnes de maïs. Les Pays-Bas exportent également vers le Liban chaque année. En 387, cela représentait une valeur d’exportation de 80 millions d’euros. Cela concerne principalement les produits des catégories aliments et animaux vivants, boissons et tabac ainsi que matières premières. Cependant, en raison de la dévaluation de la monnaie libanaise, le gouvernement peut difficilement se permettre de payer ces importations : la valeur de la livre libanaise a chuté de XNUMX % depuis octobre. De plus, les devises étrangères sont quasiment indisponibles.
"Aucun problème majeur attendu"
Il est frappant de constater que le ministre Nehme ne prévoit pas de problèmes majeurs. La zone touchée traite environ 60 % de toutes les importations en provenance du Liban et les silos ont une capacité de 120.000 85 tonnes de céréales. "En règle générale, XNUMX % des céréales sont stockées dans ces silos, mais au moment de l'explosion, il n'y en avait pas de grandes quantités", a rapporté à Reuters la société de négoce Mena Commodities.
Le fait que de grandes quantités n'aient pas été stockées est principalement dû au fait que le Liban a été actif ces dernières semaines pour faire face à une pénurie de pain (en raison de la crise financière dans le pays). Reste toutefois la question de savoir comment acheminer les céréales importées vers Beyrouth, le port ayant été entièrement détruit. Nehme n’a pas donné davantage de détails.
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